La famille Raspberry Pi s’agrandit. La fondation vient de lancer le modèle « Pico », un microcontrôleur qui coûte quatre dollars (entre 3,98 et 4,20 euros chez les revendeurs en France) et qui s’appuie sur une puce faite maison. Baptisée RP2040, elle dispose d’une architecture dual-core Arm Cortex M0+ à 133 MHz et embarque 264 Ko de RAM.
La carte peut par ailleurs accueillir jusqu’à 16 Mo de stockage Flash et compte une trentaine de broches d’entrées/sorties dont quatre compatibles avec des signaux analogiques. La programmation du Raspberry Pi Pico peut se faire en C ou Micro Python.
Bref, le Pico est idéal pour créer des capteurs et des objets connectés sans toute la lourdeur d’un ordinateur généraliste, comme le Raspberry Pi classique.
« Même dans son mode de puissance le plus bas, un Raspberry Pi Zero consommera de l’ordre de 100 milliwatts ; Raspberry Pi à lui seul ne prend pas en charge l’entrée analogique ; et s’il est possible d’exécuter un logiciel bare metal sur un Raspberry Pi, un logiciel fonctionnant sous un système d’exploitation à usage général comme Linux n’est pas bien adapté au contrôle à faible latence des broches d’E/S individuelles », explique James Adams, directeur opérateur de Raspberry Pi Foundation, dans une note de blog.
Raspberry Pi casse le marché
Le Raspberry Pi Pico est également une excellente alternative aux cartes Arduino, qui dominaient jusqu’à présent ce segment du bricolage high-tech. En effet, les microcontrôleurs Arduino sont généralement moins puissants et beaucoup plus chers (entre 16 et 38 euros). Mais cela va peut-être changer. Arduino va commercialiser dans les prochaines semaines une nouvelle version de sa carte Nano, qui intégrera la puce RP2040. Mais on ne connaît pas encore son prix. D’autres acteurs ont également décidé d’intégrer cette nouvelle puce comme Adafruit, Pimoroni ou Sparkfun.
Source : Raspberry Pi Foundation
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