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Ransomware : pourquoi il ne faut pas payer la rançon en cas d’attaque

La très grande majorité des entreprises qui payent reçoivent une seconde attaque dans la foulée. Et dans presque la moitié des cas, c’est le même ransomware.

Prises pour cible par un ransomware, les entreprises décident parfois de payer la rançon demandée, parce qu’il n’y a pas de sauvegardes, pour aller plus vite, ou encore par peur que les données soient publiées en ligne.
Les forces de l’ordre, pourtant, prônent toujours l’inverse : il ne faut jamais payer de rançon, car cela finance la cybercriminalité et l’on n’est jamais sûr que les malfrats tiennent leur parole. Un sondage réalisé par Cybereason auprès de 1 263 professionnels de la cybersécurité semble leur donner raison.

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Parmi ceux qui ont mis la main au porte-monnaie, seuls 51 % ont pu totalement retrouver leurs données. 3 % n’ont rien pu récupérer du tout et 46 % se sont retrouvés avec des données partiellement altérées. Bonjour la galère.

Mais ce n’est pas tout. 80 % des entreprises qui ont payé ont été frappées par une seconde attaque dans la foulée. Et dans 46 % des cas, il s’agissait du même ransomware ! Comme quoi la parole des cybercriminels ne mérite aucune crédibilité. Il est préférable d’utiliser cet argent pour augmenter le niveau de sécurité de l’organisation ciblée.

Source : Cybereason

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Gilbert KALLENBORN