“Le modèle symétrique de gestion du stockage virtuel, comme celui de DataCore ou LSI, utilise un serveur par lequel transitent les données. Mais il y a un risque que celui-ci ne soit pas assez puissant. Le Snaz SVA ne gère pas les données, mais uniquement des métadonnées d’administration, sur un modèle asymétrique“, explique Noël May, PDG de Raidtec. Le Snaz SVA exploite le protocole SES (SCSI Enclosure Services) pour les services de déclaration des ressources physiques et de définition de mappage par métadonnées entre baies. L’administrateur visualise les ressources de stockage, les organise au niveau logique (taille et nombre des espaces virtuels) et leur attribue des caractéristiques (redondance, réplication…). La gestion des volumes de stockage est dynamique : il est possible de modifier la taille des volumes virtuels sans arrêter l’activité. Le Snaz SVA est aussi capable de répartir des données sur plusieurs baies pour augmenter les performances, sur le modèle du Raid 1 (stripping).
Un petit système Linux
Au format 1U, le Snaz SVA est équipé de deux connecteurs Fibre Channel et d’un connecteur Ethernet 10/100 pour l’administration. Il exploite le même OS FlashLinux que les autres équipements du fournisseur. Le Snaz SVA est fourni avec des pilotes pour serveurs Windows 2000, NT, Solaris 2.6, 7 et 8 et Linux. Il est vendu de 15 000 à 50 000 dollars (16 350 à 54 500 ?) sur un modèle de licence calculé au prorata de la taille du SAN à administrer.
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