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Radiographie du commerce électronique en entreprise

Quelle place les échanges B to B ont-ils pris dans le fonctionnement des entreprises ? L’Association pour le développement des échanges électroniques professionnels Edifrance tente de…

Quelle place les échanges B to B ont-ils pris dans le fonctionnement des entreprises ? L’Association pour le développement des échanges électroniques professionnels Edifrance tente de répondre à cette question à travers la deuxième édition trimestrielle(*) de son indicateur OC2E (Observatoire du commerce et des échanges électroniques). S’intéressant à un panel d’entreprises utilisatrices de la messagerie électronique, Edifrance note que les outils de communication traditionnels (courrier, téléphone et fax) demeurent prépondérants dans plus de 70 % de ces sociétés pour vendre, acheter ou encore effectuer des déclarations administratives.

Le web, outil de veille

Mais, par ailleurs, le web est devenu le principal outil de veille de ces firmes, près de 80 % d’entre elles l’utilisant pour acquérir des informations sur le marché et leurs concurrents. Internet joue aussi un rôle croissant dans le processus d’achat. Au cours du premier trimestre 2002, 57 % des entreprises interrogées ont acheté en ligne des biens finaux, 20 % des biens intermédiaires et 20 % des biens d’équipement. La part des biens acquis en ligne dépasse 75 % pour 16 % des entreprises achetant sur le net des biens intermédiaires, contre 10 % pour celles faisant l’acquisition de biens finaux ou de biens d’équipement.Le paiement en ligne demeure cependant limité, 40 % à 50 % des entreprises limitant ce type de transaction à moins de 5 % de leurs achats. Plus de 17 % des entreprises interrogées utilisent également internet pour vendre, dont deux tiers (68 %) en B to B et un tiers vers le grand public (32 %). Une entreprise sur cinq (18 %) présente en effet un catalogue en ligne et 12 % peuvent gérer une commande en ligne.Pour améliorer l’usage du commerce électronique, la baisse des coûts (télécommunications, TVA spéciale e-commerce…) et l’amélioration des infrastructures télécoms sont désignées par respectivement 49 % et 44 % des entreprises interrogées. Par ailleurs, la faible utilisation de l’e-commerce par les partenaires commerciaux, les problèmes de sécurité et la gestion financière des règlements sont perçus comme les principaux obstacles au développement du commerce électronique.(*) “LObservatoire du commerce et des échanges électroniques ?” 1er trimestre 2002 “, Edifrance, avril 2002, enquête coordonnée par Marc Sahraoui. Disponible en ligne sur abonnement (4 180 euros HT par an).

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BM