Vers la fin du feuilleton qui a tenu les automobilistes en haleine depuis trois semaines ? Le ministère de l’Intérieur et l’Afftac, l’association qui regroupe les fabricants d’avertisseurs de radars, sont en tout cas parvenus à un accord vendredi à propos de l’interdiction souhaitée par le gouvernement.
D’après un communiqué du ministère, il en ressort que les avertisseurs « seront transformés en assistants d’aide à la conduite permettant de signaler les zones dangereuses. Ils ne pourront donc plus signaler ostensiblement la présence de radars, mais développeront un ensemble de fonctions contribuant à améliorer la sécurité routière, selon le ministère. L’Etat travaillera en commun avec les fabricants de dispositifs d’aide à la conduite et appuieront la diffusion de l’information, qu’il s’agisse des vitesses autorisées, de l’état du trafic ou de la lutte contre la somnolence ».
Les associations de lutte contre la violence routière se montrent très prudentes devant cet accord et le communiqué pour le moins évasif du ministère, qui pourrait cacher un simple « déguisement » des avertisseurs. Chantal Perrichon, de la Ligue contre la violence routière, estime notamment dans le journal La Croix que les fabricants doivent s’engager à ne plus indiquer la présence des radars.
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