Le couperet est tombé : le gouvernement britannique a décidé de lancer une enquête sur le rachat de son fleuron des semi-conducteurs ARM par l’américain Nvidia. Validé côté business pour la somme de 40 milliards de dollars en septembre dernier, le deal va donc bien faire l’objet d’une enquête de la part de l’autorité britannique de la concurrence (Competition and Markets Authority ou CMA).
C’est par le biais d’un communiqué que le ministre du Numérique britannique, Oliver Dowden, l’a annoncé : « après examen minutieux de la proposition de rachat d’Arm, j’ai émis aujourd’hui un avis visant à intervenir pour des questions de sécurité nationale ». Une démarche qui mandate la CMA pour évaluer les implications de ce rachat.
Le rapport, qui sera remis d’ici fin juillet, donnera ou non l’autorisation de la vente d’ARM à Nvidia. Dans le cas où ARM serait vendu aux Américains, l’Europe se trouverait en partie dépossédée d’une de ses rares perles, ARM étant une architecture incontournable dans les objets du quotidien.
Étant donné la mobilisation de la société civile – dont un des cofondateurs d’ARM – ainsi que les enjeux du contrôle de l’architecture pour des tiers d’importance – Qualcomm, Apple, etc. – il semblait évident que la vente ne serait pas un long fleuve tranquille. Et le refroidissement des relations transatlantiques sous l’ère Trump et la pénurie actuelle de semi-conducteurs ont mis en lumière la faiblesse des acteurs européens dans le domaine.
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Source : AFP
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