Fallait-il que la SEC, le gendarme boursier américain, assouplisse juste avant la reprise des cotations à Wall Street les conditions de programme de rachat de leurs propres actions par les entreprises ? On peut en douter !, même si cette technique est bien rodée (les actions ramassées sur le marché sont détruites et grossissent les fonds de l’entreprise). À moyen terme, deux effets profitables : le bénéfice par action progresse d’autant plus que le nombre de titres en circulation diminue. Cela séduit les analystes encore sous le choc et nourrit le marché d’un courant acheteur. Ainsi, la première capitalisation boursière new-yorkaise, General Electric, a accéléré son programme de rachat à 2,8 milliards de dollars (3,3 milliards d’euros). John Chambers, PDG de Cisco, reste “confiant dans le système financier de son pays” et a décidé d’un programme de rachat portant sur 2 milliards de dollars pour 2002-2003. Mais s’il est si confiant, pourquoi rachète-t-il ses propres actions à bas prix ? Le programme est à double tranchant. Face à la menace de récession, il y a mieux à faire que de “lifter” son marketing financier. Par exemple, investir dans loutil de production.* Rédacteur en Chef adjoint
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.