Pour Racemi, les serveurs actuels ne sont que des PC modifiés, difficiles à faire évoluer et à administrer. En réponse, ce nouveau fabricant américain radicalise leur architecture. Première étape, la mémoire de masse est placée sur un NAS, relié aux serveurs par une connexion Ethernet à 100 Mbit/s. Débarrassés de ces encombrants périphériques, les Race5 ne posent plus de problème de place, ni de dissipation thermique, ce qui leur permet d’embarquer des processeurs traditionnels. Ils exploitent ainsi des Pentium III à 1 GHz, en lieu et place de processeurs basse consommation Transmeta ou pour portables, généralement utilisés pour les serveurs 1U. Deuxième bénéfice, la place ainsi gagnée est occupée par 1 Go de mémoire SDRAM à correction d’erreurs. Autre avantage, dans l’emplacement 1U, Racemi place cinq serveurs et un commutateur Ethernet avec les outils d’administration spécifiques.
Le cluster facile
Sur le plan applicatif, le système d’exploitation, qui embarque des fichiers NFS sous forme d’images, est placé sur le NAS. Souple, cette organisation permet d’actualiser les OS ou de multiplier les images afin de choisir un système lors du démarrage. Une console d’administration propriétaire, Racemi Management Workstation (MWS), et un logiciel de répartition de charge autorisent de la même façon le déploiement d’applications, via SNMP, et l’attribution de puissance de calcul à la volée. Grâce à l’architecture Race, il est en effet facile de mettre n serveurs en cluster pour réaliser une tâche spécifique et de redémarrer sur une image disque différente. Actuellement en phase bêta, les systèmes Race5, comprenant cinq serveurs Blade, le châssis et la suite logicielle, seront vendus aux environs de 10 000 dollars (11 000 euros).
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