Avec sa livrée bleue transparente et son design tout en rondeur, le QX3 affiche d’emblée sa vocation à séduire les enfants. Pour environ 900 F (137 ?), ce microscope se veut le compagnon des scientifiques en herbe. De nombreux petits accessoires en plastique en font un appareil complet et sans danger (lamelles avec échantillons, pincettes, pipette…). Avec lui, Intel inaugure une nouvelle gamme de produits, baptisée Play, qui marque son entrée sur le marché des jouets et autres produits éducatifs.
Une interface ludique
Ce microscope se connecte au port USB du PC, qui l’alimente aussi en énergie électrique. Il n’a donc besoin d’aucune source d’alimentation externe. Seul impératif pour éviter tout problème de fonctionnement : installer le pilote du QX3 avant de le brancher. Une étiquette fixée au câble USB rappelle la procédure aux utilisateurs impatients. L’appareil se met en route dès qu’on lance son programme de pilotage. On accède alors directement à la fenêtre de visualisation. C’est à l’écran que l’on admire confortablement les objets étudiés.L’interface logicielle confirme, s’il le fallait, la vocation ludique du microscope. De nombreux bruitages accompagnent les déplacements de la souris sur les différents boutons de commande. Sur le plan technique, le QX3 se compose d’un capteur CCD (affichant une résolution maximale de 512 x 384 points) devant lequel se placent, au choix, trois lentilles permettant des grossissements de 10X, 60X et 200X. Pour modifier l’agrandissement, il suffit de tourner la molette verte située sur le corps du microscope. Une vis de mise au point intégrée au socle vient compléter le dispositif de commande.Très efficace à faible grossissement, elle montre ses limites dès que l’on passe en 200X. Trop sensible, elle rend la mise au point délicate. C’est pour éviter ce type de désagrément, que les microscopes traditionnels (dont le prix est plus élevé) sont équipés d’une vis micrométrique.L’éclairage des échantillons est assuré par deux lampes situées respectivement au-dessus et en dessous de la platine sur laquelle on pose les objets à examiner. On sélectionne la lampe supérieure pour observer les éléments opaques, et la seconde pour examiner des échantillons par transparence. Leur intensité lumineuse peut être modifiée, mais il est impossible de les éteindre. Cela s’avère parfois gênant, car elles provoquent des reflets sur des surfaces très réfléchissantes. Une fois la mise au point et la lumière correctement réglées sur l’appareil, on peut photographier les objets ou les filmer, en mode discontinu, et les visualiser à l’écran avec une cadence maximale d’une image par seconde. Après d’éventuelles modifications, les fichiers créés, au format JPEG ou BMP, peuvent être stockés, imprimés, placés dans un album ou envoyés par e-mail. Et vous qui cherchiez un cadeau d’anniversaire !
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