17 antennes relais auraient été vandalisées en France entre le début du confinement et le 18 mai, d’après l’association professionnelle du GSMA. Mais était-ce le fait de complotistes anti-5G comme en Angleterre ? Pas forcément, selon France Info qui a enquêté sur le phénomène.
Le symbole du néo-capitalisme
Il y a d’abord la thèse du sabotage mené par l’extrême-gauche. Les stations de base seraient une cible parce qu’elles représenteraient à la fois un moyen de surveiller et contrôler la population, ainsi qu’un symbole de l’Etat et du système néo-libéral.
Une note confidentielle du service central du renseignement territorial (SCRT) que Le Parisien s’était procuré au mois de mai dernier, privilégie cette hypothèse. Des documents expliquant comment endommager les stations de base circuleraient sur des sites d’ultra-gauche.
Pour un procureur de Grenoble dont le territoire a subi plusieurs déprédations de ce type, les auteurs agiraient au sein de petits groupes très bien organisés et ne laissant pas de traces. Il serait ainsi difficile de les interpeller.
Les rares personnes qui ont été retrouvées et reconnues coupables dans le Jura n’étaient pas politisées et beaucoup moins bien préparées. Un peu technophobes et soucieuses de l’environnement, elles se sont laissées emportées par des thèses complotistes et ont voulu reproduire des destructions d’antennes vue ailleurs. Les opérateurs se prépareraient à une augmentation des attaques avec l’arrivée de la 5G, toujours d’après France Info.
Sources : France Info, Le Parisien
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