L’intérêt des logiciels dits “ portables ”, c’est qu’ils se lancent à partir d’un support amovible, comme une clé USB ou un disque dur externe, sans s’installer sur le PC. Ils utilisent les ressources de l’ordinateur mais fonctionnent, en quelque sorte, en vase clos. Au moment de débrancher la clé ou le disque externe, les logiciels portables sont automatiquement fermés et leurs éventuelles traces, effacées. Plutôt que de logiciels “ portables ”, il serait plus juste de parler de logiciels nomades. Où que l’on se trouve et sur n’importe quel ordinateur, ils permettent de travailler avec son environnement habituel, de retrouver ses programmes préférés, ses favoris Internet, ses documents. Pour faciliter leur exécution, ils ont souvent besoin d’un “ lanceur ”, un équivalent du menu Démarrer de Windows, qui doit être installé sur le support de stockage des logiciels.
Trois types de clés
Il existe ainsi différents systèmes pour les clés USB : U3, mis au point par le fabricant SanDisk, présent d’origine sur certaines clés, Framakey, comprenant uniquement des logiciels libres et gratuits, ou bien encore Liberkey, gratuits également. On parle alors de “ clés U3 ” ou de “ Framakey ”, sur lesquelles l’utilisateur installe les versions portables des logiciels dont il a besoin, disponibles sur le portail Web de chaque système. Certains utilitaires peuvent créer une version portable d’un logiciel à partir de son fichier d’installation, si ce dernier le permet. Enfin, les live CD, des disques contenant un système d’exploitation complet, sont également des logiciels portables puisqu’ils s’exécutent depuis le lecteur optique sans s’installer sur le disque dur. De nombreuses versions de Linux, comme Ubuntu, utilisent ce procédé pour se faire connaître.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
