Il s’agit d’un CD drôlement pratique. Et pour cause, il contient un système d’exploitation (OS) qui s’exécute au démarrage de l’ordinateur, sans installation préalable. Autrement dit, il donne accès à un programme en direct, d’où l’appellation en anglais LiveCD (littéralement CD direct, traduisible par CD autonome). Mais à quoi bon l’utiliser puisque, d’ordinaire, un système d’exploitation est déjà installé sur son ordinateur (Windows, Mac OS, Linux, etc.) ? Tout d’abord, lorsque le système installé sur le disque dur est défaillant ! En effet, le LiveCD permet de récupérer les données d’un disque dur alors que le système ne répond plus. Car si, par défaut, l’utilisation d’un LiveCD ne laisse pas de traces – tout se passe directement dans la mémoire de l’ordinateur -, il permet tout de même d’accéder au disque dur. Ce dispositif donne la possibilité aussi de tester un nouvel OS. Après avoir retiré le LiveCD et redémarré l’ordinateur, le système revient à son état initial. C’est donc idéal pour découvrir Linux sur un ordinateur avec Windows, sans risquer de casser quoi que ce soit. Mais attention ! Un LiveCD ne peut pas se substituer durablement à un système d’exploitation installé : le temps d’accès trop lent d’un lecteur de CD et son débit trop faible rendent le système bien moins performant. De plus, les modifications apportées à chaque nouvelle session ne sont pas conservées par défaut. Mais si vous voulez vous faire vous-même une idée, des LiveCD, il en existe de toutes sortes. Le site www.linux-live-cd.org en référence quelque 350 à télécharger avant de les graver
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