C’est un langage qui sert à décrire les actions qu’un ordinateur doit réaliser. Ces actions sont innombrables et variées. Il peut s’agir aussi bien d’ouvrir une fenêtre avec la souris, d’effacer un mot dans un texte, de tirer sur un adversaire dans un jeu ou de modifier la définition de l’écran. Pour réaliser ces actions, l’ordinateur utilise des programmes présents en mémoire vive (ou sur le disque dur).Ces programmes sont constitués de suites de 0 et de 1 ordonnées de façon très précise, afin que le processeur sache quoi faire : en fait, il passe son temps à piocher en mémoire une suite de 0 et de 1, par exemple 10110010. Si cette suite correspond à une instruction qu’il connaît, il l’exécute. Et il répète ce traitement tant que l’ordinateur est allumé. Nous sommes là au cœur de la machine. A l’origine, les programmeurs écrivaient les programmes dans ce langage composé de mots binaires, le langage machine. Mais ils ont vite réalisé des programmes qui utilisent des termes et des règles précis pour décrire les actions. L’ensemble de ces mots forme un vocabulaire (d’où le terme de langage) et suit des règles précises. Aujourd’hui, les développeurs écrivent leurs programmes sous forme de textes, mais toujours convertis en langage machine (le processus peut être complexe) pour former un programme exécutable par la machine. Il existe des centaines de langages pour s’adapter à chaque type de traitement. Un jeu d’action rapide en 3D ne sera sans doute pas écrit dans le langage qui sert à la gestion d’un compte bancaire
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