En informatique, pour que les logiciels puissent représenter et stocker les données, il est indispensable que celles-ci soient organisées de façon stricte. C’est le rôle du format du fichier.Pour afficher des images à l’écran, un logiciel de retouche va devoir ouvrir et manipuler, par exemple, un fichier au format Jpeg ; pour stocker les données, le traitement de texte Word va les enregistrer dans un fichier au format.doc…Mais tous les formats de fichiers ne sont pas équivalents : on parle dans certains cas de formats ouverts, dans d’autres, de formats fermés. La différence entre ces deux types tient à la publication de leurs spécifications : en clair, l’auteur du format a-t-il ou non publié de façon accessible à tous, la façon dont les données sont organisées dans le fichier ? Si l’information est publique, on a affaire à un format ouvert. L’intérêt de la chose tient à la possibilité d’utiliser un même type de fichiers dans différents logiciels, ce qu’on appelle l’interopérabilité.Avec un format fermé, seul son inventeur connaît la façon de créer ou de lire ce type de fichier. C’est le cas, par exemple, pour le format.doc de Microsoft. Afin de pouvoir ouvrir ce type de fichiers et de les sauvegarder, les développeurs de produits comme OpenOffice.org doivent “ tâtonner ”… et ne peuvent garantir une parfaite compatibilité. Pour permettre l’interopérabilité, de très nombreux formats de fichiers sont ouverts, y compris des formats pourtant propriétaires et sous brevets. Les plus connus sont certainement le.txt pour les fichiers texte, le.rtf pour les textes avec formatage, les formats.bmp et.jpg pour les images et le.pdf pour les documents à imprimer
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