Le sigle anglais DLC signifie DownLoadableContent, soit “ contenu téléchargeable ”. On le rencontre surtout dans l’univers des jeux vidéo sous la forme de chapitres supplémentaires, de personnages bonus, de tenues ou d’armes spéciales, et même d’épilogues alternatifs. Les DLC des jeux de tir, par exemple, proposent des cartes supplémentaires qui sont autant de “ champs de bataille ” dédiés aux affrontements. En général payants, ces modules sont nombreux sur les dernières consoles, lesquelles sont munies de connexion à Internet.Pour les éditeurs, la création de DLC permet de relever plus encore le niveau de rentabilité d’un jeu. Le moteur de rendu graphique et les programmes nécessaires sont déjà présents ; une équipe réduite peut donc, en peu de temps, offrir plus de contenus. C’est aussi un moyen de fidéliser les joueurs, d’éviter qu’ils s’empressent de revendre leurs jeux, et par la même occasion, de torpiller le marché de l’occasion, considéré comme un manque à gagner par les éditeurs.Du coup, la tentation est grande pour ces derniers de laisser de côté des niveaux du jeu, pour les proposer par la suite en téléchargement payant. De futurs ajouts annoncés avant le lancement commercial du jeu à des fins promotionnels. La généralisation de cette pratique donne naissance à des produits incomplets ou peu finis. Il existe aussi des “ faux DLC ”, c’est-à-dire des éléments présents sur le disque du jeu mais qui nécessitent l’achat d’un code pour être débloqués
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