Quels routeurs Wi-Fi pour votre connexion fibre et ADSL ? Nos conseils pour bien choisir

Le haut ou très haut débit est à peu près accessible partout maintenant – même s’il reste encore des efforts pour maintenir la qualité de service ou connecter certaines zones oubliées de l’Hexagone. Les opérateurs mettent en avant des offres fibres qui proposent jusqu’à plusieurs gigabits de débit descendant par seconde, un eldorado théorique et rarement atteint, mais qui accompagne aussi et surtout une autre révolution, celle de la multiplication des périphériques connectés dans chaque domicile.

On pense bien entendu aux smartphones omniprésents dans les poches des parents et des adolescents, mais aussi à tout ce qui quitte moins, ou pas, la maison : des PC portables aux smart TV en passant par les enceintes connectées, ou encore des thermostats intelligents.

Mais pour que le très haut débit rencontre cette armée d’appareils, il faut qu’un élément soit à la hauteur : le Wi-Fi. Problème, il n’y a pas un Wi-Fi, mais une nuée de variations. Ce sont elles que nous allons passer en revue, afin de vous expliquer en quoi elles sont différentes et pourquoi cela importe, afin de vous aider dans votre choix.

Quel Wi-Fi ?

Il y a actuellement sur le marché trois normes de Wi-Fi, si on omet les standards plus anciens avec lesquels les produits récents sont rétro compatibles, et le Wi-Fi 7, qui est à nos portes mais n’a pas encore réellement pris pied dans le marché grand public. Paradoxalement, jeter un œil aux box des FAI, qui ne sont pas réputées pour la qualité de leur Wi-Fi, est un bon moyen de savoir où en est le marché.

Ainsi, on trouve :

• le Wi-Fi 5 (ou 802.11ac), qui commence à se faire vieux et n’est désormais présent que sur les modèles les plus anciens des box. Il jouait surtout sur une bande de fréquences en 5 GHz musclée.
• le Wi-Fi 6 (802.11ax), qui a réellement fait acte de présence sur le marché à partir de 2019, et occupe désormais l’entrée et le moyen de gamme des box fibre. Il a introduit un ensemble de nouveautés technologiques, notamment en provenance de la 4G, qui lui permettent de gérer davantage d’appareils en même temps, tout en tirant un meilleur parti des canaux utilisés pour la communication, entre autres, en revoyant leur taille maximale de 80 à 160 MHz.
• le Wi-Fi 6E (802.11ax ou axe) est la dernière évolution du standard sans-fil. Il capitalise sur les innovations du Wi-Fi 6 et s’en démarque en étant compatible avec une vraie troisième bande de fréquences : les 6 GHz. Cela revient à ouvrir un nouveau terrain de jeu peu parasité et plus performant pour les appareils les plus récents.

Si vous vous trouvez à devoir acheter un routeur aujourd’hui, faites une croix d’emblée sur le Wi-Fi 5. Le Wi-Fi 6 peut être une bonne option à la fois pour les performances et les coûts affichés. Le Wi-Fi 6E, en attendant qu’il soit détrôné prochainement par le Wi-Fi 7, est ce qui se fait de mieux.

Mais, avant de faire le choix du standard, il y a d’autres critères à connaître.

Ce qu’il faut retenir

Une fois équipé, vous ne changerez pas de routeurs avant au moins trois ans – même si le rythme des mises à jour des standards semble s’accélérer. Il faut donc se projeter le plus loin possible. On vous conseillerait plutôt par défaut de vous tourner vers le Wi-Fi 6E, ou même, s’il n’y a pas d’urgence, d’attendre le Wi-Fi 7. Néanmoins, si votre connexion à Internet n’est pas ultrarapide, que votre équipement n’est pas très récent mais que vous n’avez pas l’intention d’en changer rapidement, que vos usages ne sont pas exigeants et que vous cherchez juste une bonne couverture omniprésente, il n’y a aucun problème à se tourner vers du Wi-Fi 6. Le gain de performances par rapport à un routeur plus ancien ne devrait pas être négligeable.

Bi-bande ou tri-bande : qu’est-ce ça veut dire ? Qu’est-ce que ça change ?

Historiquement, le Wi-Fi utilise deux bandes de fréquences : 2,4 et 5 GHz, sachant que le Wi-Fi 6E a tout récemment ajouté la plage des 6 GHz. Le petit tableau ci-dessous vous permet de voir quelles fréquences sont utilisées par quel standard.

Il est important de garder en tête que, schématiquement, les 2,4 GHz ont la plus longue portée, mais les moins bons débits et une moins grande tolérance aux interférences – notamment du fait de la sur-utilisation de cette plage de fréquences. La bande des 5 GHz apporte de meilleurs débits, mais une portée plus courte. Tandis que la bande des 6 GHz offre en plus l’eldorado d’un monde « hertzien » neuf, car encore peu fréquenté.

Quoi qu’il en soit, à partir du Wi-Fi 4, ou 802.11n, les routeurs sont devenus bi-bande – même en Wi-Fi 5, puisque les routeurs étaient compatibles avec la bande de fréquence des 2,4 GHz. C’est-à-dire qu’ils étaient capables d’émettre soit en 2,4 soit en 5 GHz. Avec le Wi-Fi 5 sont arrivés les premiers réseaux Wi-Fi tri-bande. Comment était-ce possible alors que la fréquence des 6 GHz n’était pas encore libérée ? Simplement en utilisant deux champs de fréquences séparés dans la bande des 5 GHz.

Cette triple bande de fréquences a, grosso modo, deux utilités.

• Offrir plus de bandes de fréquences pour établir davantage de canaux de communication et donc la possibilité de faire transiter plus rapidement les données. Cette plage supplémentaire dans les 5 GHz permet entre autres de connecter davantage de machines (PC portables, tablettes, smartphones, etc.) récents, laissant plus de place dans la fréquence des 2,4 GHz pour les appareils plus anciens, moins performants ou nécessitant moins de débits.
• Permettre d’établir un canal de connexion dédié, backhaul en anglais, entre deux routeurs dans le cadre d’un réseau Wi-Fi dit maillé.
  Dans le cadre d’un tel réseau, au moins deux routeurs communiquent entre eux pour établir un seul et unique réseau Wi-Fi, avec un seul et même SSID (le nom que vous donnez à votre réseau, que ce soit Livebox-AB1 ou WIFIDELAMORT) et une couverture capable de donner accès à Internet dans tout ou partie de votre domicile. Dédier une bande de fréquences permet de ne pas faire peser les communications entre les routeurs sur celles qui servent à la connexion des appareils. Nous y viendrons un peu plus loin.

Ce qu’il faut retenir

Les routeurs bi-bandes sont surtout adaptés aux plus petites surfaces à couvrir, quand vous n’aurez pas besoin de multiplier les routeurs secondaires ou satellites du routeur principal. Sans que ce soit mathématiquement tout à fait exact, chaque adjonction de routeur divise conséquemment (pas tout à fait par deux) le débit en bout de connexion.
Autrement dit, si vous avez un grand appartement ou une maison assez étendue, avec des murs porteurs épais, une structure en béton armé, etc., il peut être pertinent d’opter pour un routeur Wi-Fi 6 tri-bande ou du Wi-Fi 6E (qui l’est de facto). Cela vous permettra d’assurer les meilleurs débits où que vous soyez dans la zone de couverture. On remarquera également que les routeurs tri-bandes offrent souvent des portées plus importantes, et donc une meilleure couverture.

Tirer la couverture à soi

Avant d’aller plus loin, faisons une petite pause sur le bas-côté de l’autoroute du sans-fil et intéressons-nous à la couverture des réseaux maillés. Elle est bien meilleure, efficace, et pratique, que celle des routeurs classiques équipés de répéteurs, c’est entendu. Néanmoins, les chiffres avancés sur les emballages et fiches techniques de ces routeurs Wi-Fi sont plus que théoriques, ils proviennent de mesures réalisées dans des environnements où les ondes peuvent s’étendre sans encombre, et sans interférence. Ne croyez donc pas les chiffres affichés. Sauf si votre maison n’a ni porte ni mur, deux routeurs bi-bande ne couvriront jamais 800 m2 d’habitation.

Notre appartement de test, d’une centaine de mètres carrés, qui est tout en longueur, lardé de gros murs porteurs et entourés de dizaines de réseaux Wi-Fi voisins, a ainsi besoin d’au moins deux routeurs, trois étant le nombre d’appareils le plus confortable, pour assurer de bons débits, une bonne stabilité à la connexion et une couverture homogène.

Bien entendu, chaque logement est différent, mais sachez que les murs et dalles en béton armé, les murs de briques épais, les agencements de pièces tarabiscotés ne sont pas les amis de la propagation sereine des ondes.

Souvent, les fabricants proposent des packs de deux ou trois routeurs pour commencer. Il est également possible, la plupart du temps, d’acheter des modules à l’unité pour compléter ultérieurement votre installation et la couverture de votre domicile. Mieux vaut donc commencer petit pour ajuster ensuite à la hausse, si besoin.

Deux petits conseils toutefois pour vous donner une idée du nombre de routeurs qu’il vous faudra :

• ne les espacez pas de plus de deux pièces ou dix mètres,
• dans la mesure du possible, faites en sorte que la ligne de vue entre les deux modules soit la plus dégagée possible. Comprenez que si vous placez deux routeurs aux deux extrémités d’un long couloir dégagé, cela devrait fonctionner. En revanche, deux routeurs plus proches mais séparés par deux ou trois murs porteurs risquent de peiner à communiquer efficacement.

Ce qu’il faut retenir

Ne vous fiez pas aux indications sur les boîtes de routeurs. Elles vous donnent une sorte d’ordre de grandeur comparative, mais ne peuvent en aucun cas être prises pour argent comptant. Sauf domicile extraordinaire, très vaste ou réparti sur plus de deux étages, trois routeurs devraient être suffisants.

Quel débit pour quelle connexion ?

Comprendre les débits supposés des routeurs Wi-Fi est à la fois simple et un peu compliqué. Les fabricants ont tout intérêt à simplifier les choses pour qu’il soit facile de comprendre quels sont les plus performants, mais tout ne se résume pas à un seul chiffre. Ainsi, les concepteurs de routeurs utilisent tous plus ou moins la même nomenclature descriptive en plus du nom de leur appareil.

On trouve les deux lettres qui correspondent au standard Wi-Fi utilisé, par exemple AC, AX, ou même AXE, pour les Wi-Fi 5, 6 ou 6E. Vient ensuite un nombre 1800, 3000, 4200, 5400, 6000, 6600, 7800 ou encore 11000.

A quoi correspondent ces chiffres ? A la bande passante cumulée maximale théorique que peut offrir le routeur sur toutes les bandes de fréquences avec lesquelles il est compatible.

• Ainsi, un ensemble de routeurs estampillé AC1800, utilise le standard Wi-Fi 5 (802.11ac) et est capable d’offrir au maximum 1800 Mbit/s de débits descendants cumulés, répartis comme suit : 1201 Mbit/s pour la bande des 5 GHz et 574 Mbit/s pour celle des 2,4 GHz.
• Un routeur AX5400 est compatible avec le Wi-Fi 6 et assure en théorie 5400 Mbit/s de débits maximum, répartis en 4804 Mbit/s en 5 GHz et toujours 574 Mbit/s en 2,4 GHz. On notera qu’on a donné pour l’instant des exemples de routeurs bi-bandes seulement.
• Intéressons-nous maintenant à un routeur Wi-Fi 6 tri-bande : AX11000. Il affiche 11000 Mbit/s de débits théoriques cumulés, qui se répartissent comme suit : 4808 Mbit/s en 2,4 GHz, 4804 Mbit/s sur la première tranche de fréquences 5 GHz et 4804 Mbits/s encore sur la deuxième tranche de 5 GHz.
• Finissons avec un routeur Wi-Fi 6E qui gère lui aussi des débits de 11 Gbit/s, que certains fabricants noteront AXE11000. Les débits peuvent alors être répartis comme suit : 1200 Mbit/s en 2,4 GHz, deux fois 2400 Mbit/s en 5 GHz et enfin 4800 Mbit/s en 6 GHz.

Dans les faits, ces débits théoriques sont indicatifs et ne seront jamais atteints. De manière empirique, pour illustrer les différences de débits réels relevés avec ces différents types de routeurs, nous avons établi une moyenne arrondie des vitesses de bande passante que nous avons observées dans notre appartement de test. Les relevés ont été effectués au fil de plusieurs générations et modèles de routeurs offrant des débits théoriques (et réels) comparables mais parfois différents – parfois à cause de différences dans la conception dans antennes, d’optimisations logicielles, etc.
Les moyennes affichées ci-dessous ne représentent donc aucun modèle en particulier mais sont cohérentes au vu de notre expérience de testeur. Ainsi, vous pourrez noter qu’il arrive que les débits à environ 5 m sont moins bons qu’à dix mètres, ce qui semble contre-intuitif. C’est simplement que le point de mesure est en entre-deux du premier routeur et de son premier satellite, il est en bout de portée du premier. Enfin, précisons une dernière chose, les débits affichés à 15 m et plus sont la moyenne des meilleurs débits obtenus – le plus souvent avec les packs composés de trois routeurs.

Afin de ne pas trop alourdir le tableau ci-dessus, nous n’avons pas retenu toutes les familles de routeurs, nous avons fait une croix sur les appareils AX4300 par exemple. De même, nous avons mis de côté les routeurs Wi-Fi 5, qui ne sont, à nos yeux, plus à même d’affronter le futur. Quasi obsolètes, ils ne méritent plus d’être achetés aujourd’hui. Tournons-nous vers le graphique ci-dessus.

1. Pour les connexions ADSL et fibre jusqu’à 500 Mbit/s descendants
   Comme on le voit dans le tableau ci-dessus, les routeurs maillés affichant 1800 Mbit/s de débits cumulés permettent des débits maximum moyens de 550 Mbit/s à courte portée, de quoi profiter de la totalité de la bande passante d’une connexion ADSL et des offres fibre d’entrée de gamme, qui s’étalent généralement entre 100 et 500 Mbit/s, comme la SFR Fibre Starter ou la Livebox Fibre.
   Quand on s’éloigne du point d’entrée du réseau, et qu’on se connecte donc au premier et deuxième satellite, les débits chutent de manière assez importante – un effet cumulé de la distance accrue et du caractère bi-bande du réseau maillé. Néanmoins, on arrive à assurer des débits qui permettent de streamer des contenus 4K sans problème. A noter toutefois que la connexion est parfois un peu instable quand on est en bout de portée du dernier routeur.
   Pour ceux qui ont un logement un peu plus grand, ou qui souhaitent plus de confort, opter pour un pack de routeurs maillés 3 000 Mbit/s, bi-bande toujours, peut être une bonne solution. Ils assurent des débits stables en pointe à 700 Mbit/s à courte portée du premier routeur, et gagnent pour la plupart en stabilité quand on observe les mesures réalisées à 10 et 15 m. A ces distances, les débits oscillent, selon les modèles, en 250 et 150 Mbit/s, là où les routeurs AX1800 s’échinent à atteindre les 150 Mbit/s et tiennent entre 130 et 70 Mbit/s en moyenne à 10 et 15 m.
2. Pour les connexions fibre jusqu’à 1 Gbit/s descendants
   Les box fibre les plus performantes offrent toutes désormais, a minima, 1 Gbit/s de débit entrant (en théorie). Parfois, elles affichent même fièrement des débits supérieurs, mais toutes n’ont pas la chance d’offrir un module Ethernet permettant des vitesses de transfert au-delà du gigabit. Autrement dit, ce débit « supplémentaire » ne sera pas réellement exploitable en sortie sur un routeur externe.
   Quoi qu’il en soit, si vous souhaitez profiter des connexions entrantes entre 700 et 1 000 Mbit/s, le mieux est de considérer des routeurs AX6000. Selon qu’ils seront bi ou tri-bande, ils assureront un débit compris entre 750 et 800 Mbit/s à proximité du premier routeur. Bien entendu, là encore les débits chutent quand on se connecte aux satellites et s’éloigne du routeur principal, néanmoins à 250 ou 300 Mbit/s au plus loin, quand la connexion est stable, il est difficile de chipoter.

   

3. Pour les connexions fibre jusqu’à 2 Gbit/s descendants
   Les connexions Internet entrantes allant jusqu’à 2 Gbit/s sont de plus en plus courantes pour les offres fibre haut de gamme. Toujours sous réserve que votre box ait une sortie Ethernet multi-gigabit (2,5 ou 10 Gbit/s), ce qui est notre cas. Pour en tirer le meilleur parti, il faut se tourner vers des routeurs possédant au moins un port multi-gigabit.
   Tous les routeurs Wi-Fi 6 que nous avons testés ont plafonné ou tout juste flirté avec les 1 000 Mbit/s, même connectés à la box via un port 2,5 Gbit/s. Ces modèles haut de gamme assurent toutefois que vous aurez le meilleur du Wi-Fi, avec tous les besoins actuels couverts.
   Au vu des prix encore pratiqués pour le Wi-Fi 6E, on ne peut encourager à sauter systématiquement le pas du dernier standard sans-fil. Avec des débits qui oscillent entre 800 et 300 Mbit/s au plus loin, vous n’aurez aucun souci. Il faudra toutefois vous tournez au moins vers du AX6000, et de préférence en tri-bande, surtout si votre logement est étendu ou structurellement difficile à gérer pour le Wi-Fi.
4. Pour les connexions fibre à plus de 2 Gbit/s descendants
   Si vous avez opté pour un abonnement à plus de 2 Gbit/s, c’est, a priori, que vous aimez avoir ce qui se fait de plus rapide et de mieux. Dans ce cas, pour aller au bout de votre démarche, vous avez tout intérêt à vous tourner vers le Wi-Fi 6E, et ses vraies trois bandes de fréquences, et même vers le plus haut de gamme, avec des débits AXE7800 ou même AXE11000. Ces modèles sont toutefois très coûteux. Comme souvent dans la tech, le meilleur se paie à prix d’or. Même si les prix pourraient baisser rapidement avec l’arrivée des premiers produits Wi-Fi 7 au mieux dans la seconde moitié de l’année.

Il va de soi que vous pouvez tout à fait avoir souscrit à un abonnement fibre à 2 Gbit/s descendant et opter pour un routeur d’entrée de gamme, vous tirerez alors le meilleur du routeur, mais pas de votre connexion. Tout est également une question d’usages, de quantité d’appareils connectés, et d’emplacement de ces appareils dans votre domicile. Si votre boîtier Apple TV ou Nvidia Shield, par exemple, est dans le salon à l’autre bout du logement par rapport à la box Internet, un routeur AX3000 bi-bande ou mieux AX6000 tri-bande vous donnera plus de chance d’avoir une expérience de streaming fluide qu’un modèle AX1800.

Ce qu’il faut retenir

Il n’est pas très pertinent, sauf cas particulier, par exemple si vous avez un NAS très sollicité à la maison, d’investir dans des routeurs Wi-Fi surpuissants si votre connexion à Internet n’est pas très bonne. Certes, les débits locaux seront bons, mais votre lien avec le réseau mondial sera lui toujours aussi modeste. Veillez également à avoir en tête que si vous n’avez que de vieux appareils, ils ne sont pas compatibles avec les dernières normes de Wi-Fi. Cela fonctionnera, mais ils n’en tireront pas toute la substantifique moëlle.

Enfin, ayez en tête, que le réseau Wi-Fi maillé que vous installez chez vous doit correspondre à vos usages présents et à venir. Si vous n’envisagez pas de streamer de la 8K dans les prochains mois ou même année, si vous ne jouez pas en ligne, si vous vous contentez de quelques visioconférences avec la famille et de surfer sur le Web, alors vous pouvez envisager sereinement de ne pas entrer dans la course aux routeurs surpuissants et donc aux factures surpuissantes, elles aussi.

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