Les entrées vidéonumériques DVI et HDMI pour écrans plats sont aujourd’hui incontournables. A titre d’exemple, tous les moniteurs grand format de notre comparatif de la semaine dernière sont équipés d’au moins l’une de ces prises, la plupart des deux. Les téléviseurs, quant à eux, sont désormais tous pourvus d’une ou de plusieurs entrées HDMI. A l’origine, le DVI était destiné à l’informatique et le HDMI à la vidéo, mais aujourd’hui, la convergence de ces deux domaines est telle que le HDMI tend à s’imposer y compris sur les ordinateurs, notamment les portables. Du point de vue de l’utilisateur, les différences majeures entre les deux systèmes ne sont pas toujours évidentes.
À chaque prise sa spécificité
L’interface DVI véhicule l’image, mais pas le son numérique, tandis que l’interface HDMI version 1.3 ? la plus courante ? est capable de transmettre le son multicanal haute définition des disques Blu-ray, par exemple. Autre spécificité importante du HDMI : le système HDCP de protection numérique contre la copie, absent du DVI. Du moins était-ce le cas jusqu’à ce que des appareils vidéo équipés de prises DVI intégrant le HDCP fassent leur apparition. La lecture d’une vidéo haute définition avec un matériel qui n’est pas compatible HDCP s’avère parfois impossible.Côté matériel, les prises DVI sont plus encombrantes que les prises HDMI. Plus épais, rigides et courts, les câbles DVI sont donc moins adaptés à une utilisation domestique. Enfin, la nouvelle version 1.4 de l’interface HDMI prend en charge les écrans 3D, les très hautes définitions d’images (3 840 x 2 160 points en 25 images par seconde) et inaugure le connecteur micro-HDMI, deux fois plus petit.
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