Imaginons une petite entreprise équipée d’un serveur biprocesseur Pentium III à 700 MHz. Elle a une soixantaine d’utilisateurs et veut partager plusieurs applications sur son serveur. Question base de données, elle choisit Oracle 8i. Tout semble pour le mieux dans le meilleur des mondes.Eh bien, non ! Vérification faite sur le configurateur du site d’Oracle, l’addition se monte à 110 000 francs environ, soit 15 dollars par MHz. C’est beaucoup. Par ailleurs, ce prix ne tient pas compte du fait que l’application n’utilisera qu’une partie de la puissance CPU du serveur.Pour que le client ne paye que ce qu’il utilise, il faut dédier un serveur à l’application Oracle. C’est possible, mais les directions informatiques vont voir d’un mauvais ?”il que leur fournisseur dicte leur stratégie de développement. Pire, cette politique commerciale revient à indexer le coût d’une base de données à la puissance nominative des CPU.Or, celle-ci, selon la loi de Moore, double tous les dix-huit mois, voire tous les ans. Bref, l’éditeur prend le chemin de Quark Xpress qui profite de sa position dominante pour prélever une dîme injustifiée à ses clients lors de chaque mise à jour. C’est sur leur déception qu’Adobe mise pour imposer InDesign.Cela prendra du temps, mais il a toutes les chances d’y arriver.
En rachetant Informix, IBM accélère le mouvement. Aujourd’hui, Oracle n’est déjà plus un leader incontesté. Mieux vaudrait maintenant quil écoute ses clients…
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