Aujourd’hui, il est de plus en plus difficile de définir le profil type du netbook, tant les constructeurs brouillent les pistes. Plus nous avançons dans le temps et plus les différences entre ces deux catégories d’ordinateurs portables s’amenuisent. Au commencement, l’idée du netbook était pourtant simple : concevoir un petit PC portable extrêmement compact (avec une diagonale d’écran comprise entre 7 et 10 pouces), autonome (en moyenne 2 heures de batterie en fonctionnement) et surtout très peu cher (moins de 500 euros).
Asus a dégainé le premier
Autant d’indices qui permettaient de distinguer un netbook d’un notebook. Toutes les machines qui ne correspondaient pas à cette description étaient donc des notebooks… Un terme qui veut dire ordinateur portable en anglais. Côté netbook, c’est Asus qui a dégainé le premier avec son EeePC 700, et l’arrivée du processeur Atom d’Intel, vulgairement baptisé puce low cost, a accéléré les choses. Afin de réduire au mieux le prix de vente de leurs machines, les constructeurs se sont tournés vers Windows XP, bien moins cher et bien moins lourd que Vista. Et pour pouvoir intégrer ce système d’exploitation, ils ont dû se plier à un cahier des charges imposé par Microsoft : la mémoire vive ne doit pas dépasser 1 Go, la capacité du disque dur est limitée à 160 Go et la diagonale d’écran doit être comprise entre 7 et 10 pouces. Aujourd’hui, certains brouillent les cartes, comme Asus avec le N10J, un modèle de 10 pouces de diagonale pourvu d’une puce Atom, de 2 Go de mémoire vive, d’un disque dur de 250 Go et d’une version de Vista professionnelle.
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