La plupart des appareils à optiques interchangeables livrés en kit sont d’office équipés d’un petit zoom, couvrant généralement des focales de 28 à 90 mm mais dont la qualité optique est vraiment minimale. Et si le plus petit des reflex offre tout de même des clichés supérieurs aux compacts, c’est plus une question de taille de capteur et de verre que de qualité optique. L’avantage du zoom de base est qu’il n’est pas très cher et qu’il permet de découvrir les possibilités de son appareil photo à moindres frais. Mais pour en tirer la quintessence et plonger véritablement dans la photo, c’est dans les optiques que le véritable investissement est à prévoir…
Le zoom standard
L’objectif fourni en kit avec l’appareil offre une qualité moyenne, voire médiocre. Voilà pourquoi nous vous conseillons ? si et seulement si la plage couverte vous convient ? de remplacer l’objectif fourni avec votre appareil par un modèle de qualité supérieure. Ils sont souvent beaucoup plus lumineux grâce à une ouverture de diaphragme supérieure et constante quelle que soit la focale utilisée. De quoi contrôler précisémment la profondeur de champ des clichés, tant pour le portrait que pour le reportage ou le paysage. Le revers de la médaille vient en terme d’encombrement et surtout de prix : entre le 18-55 mm de base et la version haut de gamme de Canon, il y a pas moins de 800 euros d’écart !
La focale fixe
Par définition, une focale fixe ne permet pas de zoomer. Pour faire varier le cadrage, il n’y a qu’un moyen : bouger ! Du coup, on prête plus attention au cadre et l’on compose mieux sa photo. Et ce n’est pas pour rien que les focales fixes sont prisées par les photographes : la déformation est mieux maîtrisée (par rapport aux zooms d’entrée de gamme) et la grande ouverture délivre des photos à l’aspect pro, comme des portraits avec des arrière-plans flous. Un grand nombre d’optiques existent, dans toutes les focales, de 15 ou 20 mm à 800 mm !
Le zoom polyvalent
Vous n’avez droit qu’à une seule optique et vous ne savez pas choisir ? Le zoom polyvalent, tel qu’un 28-200 mm, offre une bonne solution en réunissant à la fois un grand-angle et un zoom puissant. C’est une vraie optique tout-terrain qui permet de voyager léger. Malheureusement les fabricants sont obligés de faire des compromis pour couvrir une telle plage focale. L’ouverture du diaphragme reste souvent en deçà de celle des zooms classiques, de même que la qualité des verres (sinon ils seraient trop lourds). Cela donne parfois des clichés mous pour lesquels un post-traitement peut se révéler nécessaire.
L’objectif macro
Fixe ou zoom, l’objectif macro est l’outil de l’amateur de détails. De par son agencement particulier des lentilles, c’est celui qui permet au photographe de s’approcher au plus près des sujets ? objets, fleurs, insectes, etc. L’ouverture de son diaphragme est assez grande (f/2,8 en moyenne) et il dispose d’un autofocus, mais le photographe minutieux préférera sans aucun doute faire la mise au point à la main sur le plan choisi. Quelques zooms existent, mais dans la majeure partie des cas les objectifs macro sont des focales fixes allant de 35 à 180 mm.
Le téléobjectif
Pour shooter le cerf qui brame ou le footballeur qui braille, le téléobjectif est l’optique adaptée à la photo de sujets lointains. Disponible en focale fixe pour les pros, le grand public lui préfère la version zoom, plus polyvalente. On en trouve pour toutes les plages focales ? 50-200 mm, 70-300 mm, 70-200 mm, etc. ? et pour tous les budgets. Un prix plus élevé ne signifie pas nécessairement une plus grande plage focale, mais soit un très grand grossissement (focale fixe de 400 mm et plus), soit des qualités largement supérieures de construction, de verres, de stabilisation, etc. À noter que le téléobjectif ne se limite pas à la nature et au sport, mais se révèle également tout à fait adapté aux paysages.
Le grand-angle et très grand-angle
Que ce soit pour les intérieurs, pour l’architecture ou pour les paysages, l’optique qu’il vous faut est le grand-angle (en dessous de 35 mm), voire le très grand-angle (en dessous de 24 mm). Disponibles en focale fixe ou en zoom, ces optiques sont moins encombrantes que les téléobjectifs. Elles permettent de faire “ rentrer ” un très grand nombre d’éléments dans le cadre et sont donc très appréciables en intérieur. Leur défaut général est de déformer les perspectives et de “ vignetter ” fortement (les coins sont plus sombres que le centre de l’image). Deux défauts qu’on arrive souvent à corriger avec le logiciel fourni avec l’appareil ou avec des programmes de développement numérique.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
