Une dizaine d’années, d’après les fabricants contactés, Seagate et Western Digital. Il ne s’agit, bien sûr, que d’une estimation. Statistiquement, certains disques durs tomberont en panne avant, d’autres fonctionneront plus longtemps. Quoi qu’il en soit, l’espérance de vie s’entend pour des disques durs qui “ travaillent ” quotidiennement.
La mécanique est le maillon faible
Ce sont les parties mécaniques du disque dur qui provoquent les défaillances les plus courantes. En effet, un disque dur stocke les informations sous forme magnétique, sur un empilement de plusieurs plateaux. Des têtes électromagnétiques, placées sur un bras mécanique, viennent lire et écrire les données, tandis qu’un moteur fait tourner l’empilement de plateaux. Les mouvements répétés entraînent une usure des pièces, ce qui provoque la panne. Un disque dur sagement rangé dans un coin, après qu’on y a copié des fichiers importants comme des photos ou des vidéos familiales, n’a pas de raison de se “ démagnétiser ” et de ne plus fonctionner. A condition d’être conservé dans un endroit adapté, car les disques durs sont sensibles à la chaleur et à l’humidité.Autre cause principale de mise au rebut de ce type de matériel : les chocs. La tête de lecture et d’écriture ne touche jamais le plateau, à part au repos sur un espace prévu au centre. Elle “ flotte ” au-dessus, à une distance infime, alors que le plateau tourne à grande vitesse. C’est comme si un Boeing 747 volait à 800 fois la vitesse du son, à moins d’un centimètre du sol. En cas de choc, la tête vient cogner avec force sur le plateau et l’endommage. Et si le disque, par chance, fonctionne encore, le choc libère des particules qui, à leur tour, risquent de perturber le trajet de la tête
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