Le désimlockage consiste à déverrouiller un téléphone mobile afin de l’utiliser avec la carte SIM de n’importe quel opérateur. Et ce, de manière tout à fait légale. L’autorité de régulation des télécoms (Arcep) contraint les opérateurs à délivrer un code de désimlockage si l’abonné en fait la demande, à partir de 6 mois après la signature de son contrat. Ce qui n’empêche pas certains opérateur de tarder à envoyer la réponse, mais les textes ont au moins le mérite d’exister. Il en va autrement pour le jailbreak, traduit par “ évasion de prison ” ! L’opération consiste à débrider un smartphone en modifiant son logiciel de démarrage et son système d’exploitation.
Une pratique illégale
La manipulation a vu le jour pour permettre l’utilisation d’un iPhone acheté aux Etats-Unis dans les pays où il n’était pas encore commercialisé, comme la France. Puis la pratique a perduré afin d’ajouter des fonctions à l’iPhone, tel le copier-coller. Aujourd’hui, le jailbreak permet aussi d’installer des applications qu’Apple n’a pas encore validées ou… de bénéficier gratuitement d’applications payantes sur l’AppStore. Le fait de jailbreaker son appareil n’est encadré par aucun texte de loi. Apple considère néanmoins cette pratique illégale et précise que le jailbreak nuit à la sécurité de ses appareils (iPhone, iPod Touch…), en facilitant l’installation de n’importe quelle application. Un appareil jailbreaké peut être déjailbreaké en réinstallant son firmware (logiciel de contrôle interne) officiel. C’est même conseillé avant de procéder à la mise à jour de son système d’exploitation.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
