Si l’on parle plus volontiers d’ondes hertziennes pour la télévision terrestre (qu’elle soit analogique ou numérique) et d’ondes radio pour le reste des utilisations, les deux appellations désignent en fait la même chose. A savoir les ondes électromagnétiques dont la fréquence est ? par convention ? inférieure à 3 000 gigahertz (GHz), qui se propagent dans l’air sans guide artificiel, et servent aux télécommunications.L’ensemble des fréquences disponibles compose le spectre radiofréquence dont l’usage est réglementé. Ainsi, la radio FM exploite les fréquences comprises entre 87,5 et 108 mégahertz (MHz) la TNT transite par celles entre 470 et 862 MHz ; et le Wi-Fi utilise celles qui se situent autour de 2,5 GHz.Un peu d’histoire s’impose… En 1864, les travaux du physicien écossais James Maxwell l’amenèrent à émettre l’hypothèse que la lumière et le magnétisme sont deux phénomènes de même nature. Une théorie que l’Allemand Heinrich Hertz (1857-1894) démontre expérimentalement en 1887, grâce à un oscillateur qu’il a lui-même conçu. Outre que la lumière est bien une onde électromagnétique, Heinrich Hertz découvre par la même occasion qu’il existe d’autres ondes électromagnétiques, invisibles, capables de se déplacer à la même vitesse que la lumière et aux propriétés multiples. Des ondes qui serviront peu de temps après à transmettre d’abord des sons, lors des premières expérimentations de radiophonie, puis, dès les années trente, à transmettre des images
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