Les pilotes des scanners proposent, en général, quatre types de numérisation : couleur, niveaux de gris, noir et blanc et au trait. L’idéal est de jongler entre eux, en fonction du type de document à numériser ou de l’usage que l’on veut en faire.Pour une photo couleur, pas de souci, le mode correspondant est parfaitement adapté.Pour une photo en noir et blanc, optez impérativement pour le mode niveaux de gris. Car, si vous restez en mode couleur, vous verrez apparaître des parasites dus aux imperfections du scanner. Il s’agit généralement de points de couleur, bleutés ou verdâtres, voire jaunes ou rouges : le scanner cherche de la couleur là où il n’y en a pas ! En optant pour le mode niveaux de gris, vous obtiendrez une image bien plus fidèle. Si vous souhaitez ajouter de la couleur à l’image obtenue, mieux vaut le faire ensuite, à l’aide d’un logiciel de dessin.
L’analyse du noir et blanc
Le mode noir et blanc, quant à lui, s’impose quand le document est destiné à un logiciel de reconnaissance de caractères (OCR). Dans ce mode, le scanner va décider individuellement pour chaque point s’il est blanc ou noir. Ainsi, lorsqu’il analysera l’image résultante, le logiciel d’OCR va rencontrer des lettres aux contours bien nets, son travail sera facilité et le résultat (le texte reconnu) sera de meilleure qualité.Enfin, le mode au trait est à réserver à la numérisation de dessins réalisés en noir et blanc (au fusain, par exemple) : c’est de cette façon que le scanner rendra au mieux les traits de crayon
Pour une photocopie
Quand on dispose d’un scanner et d’une imprimante, il est tentant de les utiliser pour faire des photocopies. La plupart des scanners sont d’ailleurs livrés avec un petit logiciel conçu à cet effet, et on trouve même sur certains appareils une touche qui déclenche automatiquement l’impression d’une copie du document placé sur la fenêtre de numérisation.Si vous réalisez des photocopies avec votre scanner et une imprimante laser, réglez la numérisation à 300 ppp. Si vous êtes équipé d’une imprimante à jet d’encre, réglez la numérisation à 150 ppp. En effet, quand on photocopie un document, on utilise en général pour l’impression du papier ordinaire. Or, sur ce support, l’encre des imprimantes bave un peu. Il est donc inutile de transmettre des images trop détaillées à l’imprimante, car elle est incapable de les reproduire. Du coup, si vous numérisez en 300 ppp pour une photocopie, vous ralentissez inutilement le phénomène de numérisation. Autant opter pour 150 ppp, la résolution idéale des imprimantes à jet d’encre pour du papier ordinaire.
Pour les journaux ou les magazines
La numérisation d’un papier très fin (quotidien ou magazine, par exemple), donne en général de mauvais résultats, car le verso du document apparaît en surimpression de la page numérisée. Pour pallier cet inconvénient, il existe une solution simple : placer entre le verso du document à numériser et le capot du scanner une feuille de papier cartonné noir (de type Canson). En effet, la grande majorité des capots de scanners sont recouverts d’un film de couleur blanche. C’est la réflexion de la lumière émise par la tête de numérisation sur celui-ci qui va accentuer la transparence des documents fins et donner le phénomène de surimpression parasite. Le papier cartonné noir va tout simplement couper la réflexion de la lumière sur le capot !
Le bon format graphique
La numérisation terminée, certains pilotes de scanner proposent plusieurs formats pour l’enregistrement de l’image. En général, les formats sont BMP, TIF et JPEG. Evitez le BMP car, dans ce format non compressé, les fichiers occupent une place importante sur le disque. Pour les documents à retoucher, optez pour le TIF : les images enregistrées en TIF occupent moins de place, mais la compression employée n’abîme pas l’image. Avec le JPEG, en revanche, les images sont légèrement altérées mais elles occupent encore moins de place sur le disque. On le choisira pour les documents à placer tels quels sur une page Web, à envoyer par mail ou à imprimer directement.
L’utilité de la fonction détramage
Dans les magazines imprimés, les couleurs des photos sont obtenues par une juxtaposition (un tramage) très serrée de points de quatre couleurs : jaune, cyan, magenta et noir. Si vous numérisez une image de ce type telle quelle, même en très haute résolution, le résultat sera de piètre qualité. Car la trame induit la tête de numérisation en erreur… Aujourd’hui, la plupart des pilotes de scanner proposent une option baptisée détramage. Lorsqu’elle est activée, le scanner va analyser l’image et reconnaître globalement les points proches les uns des autres, un peu comme fait l’?”il humain. Résultat : l’image est beaucoup plus nette. Bien sûr, pensez à désactiver cette fonction si vous numérisez une photographie, car, sinon, cela la dénaturerait.
Pour une diapositive
Pour numériser un document transparent (comme une diapositive) il faut théoriquement disposer d’un capot spécifique baptisé “dos diapo”. Parmi les scanners que nous avons testés, seul le modèle signé Epson en propose un en standard. Pour les autres, il faut l’acquérir séparément. Cela pose deux problèmes : non seulement tous les scanners ne peuvent pas accueillir de dos diapo mais, en plus, cet accessoire est relativement onéreux. Il existe cependant une autre solution : le Diapo Négascan. C’est un petit appareil dans lequel on insère la diapositive à numériser et que l’on place ensuite sur la fenêtre du scanner. Grâce à un astucieux jeu de miroirs, le Diapo Négascan rend possible la numérisation de films ou de diapos. Peu cher (49 euros, soit environ 320 francs), le Diapo Négascan ne fonctionne malheureusement qu’avec les scanners équipés de capteurs de type CCD.
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