Le nom de l’un, XviD, est l’exacte inversion de celui de l’autre, DivX, pour rappeler son lien de filiation. Les deux sont des codecs vidéo, c’est-à-dire des programmes de compression et de décompression de films. D’une part, ils permettent de réduire la taille des fichiers vidéo et, d’autre part, d’assurer leur affichage à l’écran par l’intermédiaire d’un logiciel de lecture, comme Windows Media Player.A l’origine, le DivX a été mis au point en 1999 par Jérôme Rota, un étudiant français, en modifiant le codec Mpeg4 de Microsoft. Au départ, le projet OpenDivX de Rota était “ libre ” : les composants logiciels nécessaires pour le décodage et l’encodage étaient gratuits et pouvaient être librement modifiés ou adaptés.Mais le DivX fut considéré comme “ pirate ” car basé sur le codec de Microsoft. Qu’à cela ne tienne : en 2001, Rota cofonde la société DivX Networks pour réécrire totalement le code de programmation du DivX et s’affranchir ainsi de tout problème de droit vis-à-vis de Microsoft. Le programme devint alors “ propriétaire ” : gratuit pour la partie décodage, mais payant pour l’encodage.Et le sujet d’une controverse. Certains développeurs ayant travaillé sur le projet OpenDivX reprochèrent à DivX Networks d’avoir utilisé leurs compétences à des fins commerciales. En réaction, ils créèrent un nouveau projet libre, XviD. A leur tour, parce qu’elles utilisaient la technologie développée par le consortium Mpeg, les premières versions de XviD furent déclarées illégales dans les pays où ces brevets étaient en vigueur. Aujourd’hui, tout est rentré dans l’ordre : XviD est distribué sous licence libre et sans restriction géographique
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
