Interviewé par notre confrère du Wall Street Journal, Pierre Everaert explique en effet qu’il est en train de passer toutes les lignes de produits de Baan à la loupe en se posant pour chacune d’elles la question suivante : vendre en totalité, vendre à moitié ou introduire en Bourse.
“Notre préférence est de poursuivre par nous-même avec l’aide de quelques partenaires stratégiques “, assure-t-il.
En attendant de savoir ce qui ressortira de ces cogitations stratégiques – qui pourraient même aboutir à la vente de l’entreprise entière -, Baan poursuit sa traversée du désert. Les revenus passent de 736 millions de dollars en 1998 à 635 millions, en grande partie du fait de la baisse des ventes des licences. Handicapées par le changement de tarification et l’approche de l’an 2000, celles-ci chutent d’un tiers, à plus de 200 millions.
La maintenance et les services génèrent 35 millions de dollars de plus que l’année précédente, à 430 millions. Selon léditeur, ce modeste gain est dû essentiellement à la progression de la maintenance, mais certainement pas au conseil et à la formation.
Avec un quatrième trimestre légèrement positif, Baan continue à entrevoir la sortie du rouge pour 2000.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.