Deux ans et demi après sa mise en ligne (15 février 2000), la version française du moteur de recherche AltaVista recense 19 millions de sites dans son index local. “Chaque jour, 7,5 millions d’adresses sont ajoutées sur l’internet, précise Stéphanie Himoff, vice-présidente en charge du développement commercial d’AltaVista International.La croissance exponentielle des URL sur la Toile nous oblige à effectuer une mise à jour quotidienne. Par ailleurs, soucieux d’accentuer la pertinence de notre base de données, nous réalisons un rafraîchissement de nos index tous les 45 jours, en passant au crible chaque site afin de repérer ceux qui ont disparu et d’identifier les contenus sensibles.” Depuis quelques semaines, altavista.fr lance des requêtes sur le contenu de plusieurs sites éditoriaux.
Un modèle économique qui s’est diversifié
Moteur de recherche entièrement gratuit, AltaVista avait évolué vers un site portail généraliste et enrichi son offre d’une solution de messagerie gratuite. Le modèle économique s’appuyait alors sur la publicité. Suite à l’effondrement du marché publicitaire, le site s’est attaché à diversifier ses sources de revenus : 5 axes ont été retenus.“Dans un premier temps, nous avons mis en place des programmes d’inclusion payants qui autorisent la modification ou l’ajout de mots clés chaque semaine. Les entreprises dynamisent ainsi leur référencement et l’adaptent aux évolutions de leurs contenus”, explique Stéphanie Himoff. En partenariat avec Espotting, AltaVista propose également une offre de liens publicitaires payants. “En revanche, nous ne disposons pas de prestations payantes assurant le positionnement du site référencé”, insiste-t-elle.Autre source de revenus, “la vente en marque blanche de nos technologies. D’une part, nous commercialisons nos index et moteur de recherche sans que notre marque apparaisse ; d’autre part, nous proposons aux entreprises notre savoir-faire en matière d’indexation. Nous prenons alors en charge la classification de leurs données afin qu’elles puissent lancer des requêtes sur l’ensemble de leurs bases de données stockées dans leur système d’information. Le moteur de recherche est celui d’AltaVista ou un autre.”Reste enfin la publicité. Selon Stéphanie Himoff, AltaVista a moins souffert de la baisse de ce marché, en perte de vitesse, que certains sites portails. “Deux raisons à cela : les moteurs de recherche étant très visités, les annonceurs restent intéressés par des campagnes publicitaires. Par ailleurs, la possibilité de choisir son emplacement en fonction de mots clés leur apporte des contacts qualifiés”, précise-t-elle.
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