Dans le c?”ur des pirates informatiques, l’entreprise Microsoft est, avec quelques autres et le Pentagone, l’objet de toutes les attentions. Pirater le numéro 1 mondial du logiciel, c’est comme “se faire un 8 000” chez les alpinistes de haut vol : il faut se l’agrafer à son palmarès personnel. Dans le monde des réseaux, il faut savoir repérer la faille, souvent la fameuse “backdoor”, qui sert de sas d’entretien aux techniciens des codes sources. Pour une fois publiquement, c’est Microsoft qui en a découvert une. Une tellement grosse qu’il l’a qualifiée de “grave”, soit le niveau maximal déterminé par l’éditeur. Bien souvent, c’est lorsque le grand public est concerné par une attaque, ou une possibilité d’attaque, qu’il communique. Ce qui a notamment été le cas lors de “raids” sur la messagerie Hotmail par des pirates russes. Cette fois, il s’agissait de presque toutes les versions de Windows ?” de 98 à XP ?”, soit une faille qui concerne des millions d’individus susceptibles de voir leurs données tels des numéros de cartes de crédit et autres mots de passe à la merci de la flibuste. Pour éviter que quelqu’un écrive à vos contacts personnels ou professionnels, Microsoft a mis à disposition un patch correctif sur le net. On attend aujourd’hui le prochain avis de tempête de l’éditeur comme quoi il a découvert une faille dans son patch. À moins que les pirates ne sen chargent.
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