Que faire de ses dix doigts dans une voiture autonome ? La question va se poser de plus en plus au fur et à mesure que ces véhicules trouvent leur place sur les routes. À San Francisco, où les robotaxis de Cruise et de Waymo ont obtenu l’autorisation de faire payer les courses 24/7, des petits malins ont trouvé une manière très agréable de passer le temps : en s’adonnant aux plaisirs de la débauche pendant le voyage !
Une zone grise pour les ébats dans les voitures autonomes
Faire l’amour dans les robotaxis n’est pas (encore) devenu une mode dans la ville, mais l’activité est d’ores et déjà fort prisée par plusieurs clients réguliers de Cruise. Bizarrement, des quatre témoignages obtenus par le San Francisco Standard, la préférence est très nette pour Cruise par rapport à Waymo. Mais s’il est possible de se faire plaisir dans les voitures de l’un, pourquoi pas dans celles de l’autre aussi.
« Il n’y a personne qui vient vous dire “Vous ne pouvez pas faire ça” », raconte Alex, un adepte anonyme de l’activité, avec plusieurs rapports sexuels dans un taxi sans chauffeur à son tableau de chasse. « Ça arrive à un point où vous êtes de plus en plus à l’aise, et si vous êtes avec quelqu’un comme un partenaire plus sérieux, cela peut dégénérer en d’autres activités », souligne-t-il.
Une étude remontant à 2018 prédisait justement l’essor du sexe en voiture avec l’avènement des véhicules autonomes. Mais comme dans un taxi « normal », on ne peut pas faire n’importe quoi dans un robotaxi. Comme consommer de l’alcool, fumer de la drogue ou être en possession de contenants d’alcool ou de drogue ouverts (une cannette de bière, par exemple).
Cruise explique plus largement qu’il vaut mieux éviter d’y faire ce qui peut potentiellement rendre les autres « inconfortables », autrement dit toutes les activités qui peuvent être qualifiées de « menaçantes, conflictuelles, discriminatoires, harcelantes, irrespectueuses, offensantes ou inappropriées envers les autres », peut-on lire dans les conditions d’utilisation du service.
Les opérateurs de ces services ont la possibilité de surveiller ce qui se passe dans leurs voitures, grâce aux caméras qui y sont intégrées. Rien ne les empêche donc de se repasser en vidéo les ébats auxquels s’adonnent nos voyageurs coquins ! « J’ai été anxieux après la situation le lendemain en me disant “Oups, ce n’était peut-être pas la meilleure idée” », raconte Alex. En fonction de leur comportement pendant la course, Cruise et Waymo peuvent interdire à des voyageurs de prendre à nouveau leurs robotaxis, mais ça n’est pas encore arrivé à Alex ni aux autres amateurs d’ébats sur quatre roues.
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Source : San Francisco Standard
