Après des mois de buzz, le suspense ne va plus durer très longtemps : Free devrait dévoiler ses offres avant la fin de la semaine, si l’on en croit les dernières rumeurs. Une page, accessible sur Livre.free.fr, est le dernier indice de ce lancement tant attendu. On y trouve le dessin en Ascii d’une fusée, allusion au récent tweet de Xavier Niel, fondateur d’Iliad, indiquant que « la fusée est sur la rampe de lancement ». De toute façon, l’opérateur devra ouvrir ses services avant le 12 janvier, date butoir imposée par l’Arcep.
Depuis qu’il a obtenu la 4e licence, Free annonce qu’il va faire la révolution dans le secteur du mobile en divisant les prix par deux. Xavier Niel ne cesse de le répéter, même si les concurrents ont déjà considérablement baissé leurs tarifs en prévision de son arrivée. On sait par ailleurs que l’opérateur ne va pas entrer dans le système du subventionnement de mobile, mais proposer à ses clients qui le souhaitent d’acheter leur téléphone à crédit avec Sofinco.
Le catalogue serait basé sur des offres illimitées, et selon Le Nouvel Observateur qui cite une source proche du dossier, il en proposerait cinq.
Mais voilà, pour réussir à chambouler en profondeur le secteur du mobile, des prix bas ne feront pas tout. Les consommateurs ont des attentes en termes de services et d’usages de leur mobile, sur lesquels les opérateurs se montrent trop frileux. Voici quelques idées que Free devrait appliquer, s’il veut être certain de prendre l’avantage sur la concurrence.
Des forfaits illimités en SMS, MMS et en data, mais sans voix
Un téléphone, à la base, sert évidemment à passer des appels. Mais certains utilisateurs privilégient d’autres modes de communication, comme les SMS ou les e-mails. Or pour avoir un forfait data confortable (par exemple 2 Go par mois), ils sont obligés de souscrire à des offres moyenne ou haut de gamme, qui de facto incluent un nombre d’heures d’appel conséquent voire en illimité. Autrement dit, ils payent pour un service dont ils n’ont pas l’utilité.
Le report des datas non consommées
Pour la voix c’est un service de base : les minutes de communication non consommées dans le mois sont dans la plupart des cas reportées sur le suivant. Mais pour les datas, les opérateurs n’ont pas encore pris le pas. C’est bien dommage, car là encore, les consommateurs peuvent payer pour un service non consommé.
Un abonnement unique pour mobile et tablette
Le procédé existe : plutôt que de souscrire un abonnement 3G pour une tablette et un autre pour son téléphone, il est possible de souscrire à un forfait unique, proposant deux cartes SIM permettant de partager le service. Mais ce service reste encore cher, soit parce qu’il est cantonné aux offres pro, soit parce qu’il est en option (une dizaine d’euros par mois chez SFR et Orange). Free pourrait vraiment faire la différence en ne facturant par exemple, que le coût de la carte SIM.
Et vous, quels sont les services qui vous feraient abandonner votre opérateur pour passer chez Free Mobile ?
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