Si le spam désigne l’envoi massif de messages non sollicités à caractère publicitaire, le scam en est un dérivé. C’est une forme d’arnaque qui débute par l’envoi d’un spam. Le message en appelle à l’aide du destinataire selon plusieurs scénarios dont la finalité est la même. Qu’il s’agisse de sortir une grosse somme d’argent d’un pays en guerre ou de vendre un surplus de pétrole, le scam promet un gain financier important contre l’autorisation de faire transiter de l’argent sur son compte bancaire. L’internaute, appâté par l’argent facile, se voit ensuite réclamer des sommes de plus en plus importantes pour, soi-disant, régler les modalités administratives nécessaires pour mener à bien l’opération. Les scammeurs étayent leur histoire en produisant de faux documents numérisés (photos et formulaires).Le scam est aussi connu comme “ arnaque à la nigériane ” ou “ fraude 419 ”. A l’origine, les malfaiteurs sévissaient depuis le Nigeria, ce qui a obligé les autorités du pays à ajouter l’article 4.1.9 au Code pénal pour que de telles malversations cessent. Depuis, le scam provient du monde entier. En parallèle, sont apparus des internautes qui se spécialisent dans la chasse aux scammeurs, les “ scambaiters ” ou croque-escrocs. Ils s’évertuent à répondre aux sollicitations des margoulins en tentant de leur faire perdre le plus de temps possible. Un sport à ne pratiquer qu’avec précaution.
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