S’inscrivant dans la droite ligne des Sables du Temps, l’épisode le plus réussi de la saga depuis son passage à la 3D, ce nouvel opus lui fait directement suite. L’histoire débute alors que le frère du Prince, dont le royaume menace d’être dévasté par des envahisseurs, décide de réveiller la mythique armée de Salomon. Grossière erreur. Ce qu’il prenait pour l’arme absolue contre le mal se révèle être le mal lui-même, emprisonné là par le roi Salomon. Et voilà des hordes de morts-vivants qui déferlent dans le palais, se nourrissant du sable du désert pour se multiplier. Une fois de plus, c’est le Prince qui va devoir remettre de l’ordre dans ce chaos. Outre ses étonnantes aptitudes martiales, qui lui permettent d’affronter des dizaines d’ennemis (dans des combats plutôt ternes et répétitifs), le Prince dispose de capacités magiques assez jubilatoires. C’est dans les phases de plates-formes qu’il exprime tout son talent. Si, comme à son habitude, il affectionne de courir le long des murs ou de s’agripper au moindre interstice, il peut aussi, comme dans les Sables du Temps, revenir brièvement en arrière dans le temps, s’il manque une plate-forme ou s’il tombe dans un précipice. La mort, de fait, ne sanctionne que rarement les erreurs. Autre pouvoir, le héros peut geler ponctuellement une chute d’eau et utiliser la glace pour franchir certains obstacles. Enfin, il détient la capacité de reconstituer brièvement des portions de décors qui se sont effondrées, là encore pour faciliter sa progression. Ces pouvoirs apportent un soupçon d’originalité bienvenue, mais qui ne suffit pas à masquer le manque d’innovation de ce nouvel opus. Bien qu’attrayant et bénéficiant d’une réalisation léchée, les Sables Oubliés s’apparente plus à une extension qu’à un épisode original. Mais le prix, lui, est bien celui d’un jeu complet.
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