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Quand les pop-up virent pop-corn…

Les journaux américains ont leur Taxifolia. À l’instar de l’algue parasite, désormais célèbre, qui envahit les fonds méditerranéens, plusieurs quotidiens de New York s’insurgent contre les…

Les journaux américains ont leur Taxifolia. À l’instar de l’algue parasite, désormais célèbre, qui envahit les fonds méditerranéens, plusieurs quotidiens de New York s’insurgent contre les “pop-up” (fenêtres publicitaires), qui squattent leur site d’info en ligne. Au point qu’ils ont décidé de porter plainte contre Gator, une firme publicitaire et son logiciel Pop-up, qui fait rien qu’à jouer avec les nerfs des internautes qui visitent les sites du New York Times, de USA Today, du Wall Street Journal ou du Washington Post. Basé à Redwood City en Californie, Gator agit pour le compte de quelque 400 annonceurs, à partir d’une base de 22 millions d’abonnés ayant installé, dans des conditions encore floues, le logiciel parasite sur leur ordinateur. On comprend l’énervement de ces journaux. En effet, un internaute est avant tout quelqu’un de pressé, capable de passer au bout de 8 secondes sur un autre site si, pour une raison ou pour une autre, il n’est pas devant la fenêtre souhaitée. Soit dit en passant, Gator ou pas Gator, la tendance gagne du terrain sur les sites hexagonaux les plus connus. C’est malheureusement le prix de la gratuité. Débarquer sur Boursorama.com ou sur Voila.fr peut demander jusqu’à 30 secondes de patience, le temps qu’un annonceur passe (et parfois repasse) son message. Mais c’est voulu, au contraire des pop-up sauvages qui nous rendraient service à rester de l’autre côté de lAtlantique.

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