Il est rare qu’un romancier et essayiste de renom se penche sur les nouvelles technologies, ou sur l’informatique, encore plus qu’il se fende d’une chronique sur un sujet tel que Windows Vista. C’est ce que vient de faire Umberto Eco
(Le nom de la rose, Le pendule de Foucault, etc.), dans un texte intitulé En arrière toute, publié par Libération le 13 novembre, et accessible
sur la chaîne ‘ Ecrans ‘ du site du quotidien.‘ Quiconque a dû acheter récemment un nouvel ordinateur (ils deviennent obsolètes en trois ans), s’est rendu compte qu’il ne pouvait trouver que ceux où était déjà installé Windows
Vista, souligne-t-il. Pour y échapper, il faut, selon lui, se rabattre sur un clone grand comme un camion remorque, assemblé par un revendeur plein de bonne volonté qui installe encore Windows XP ou les versions
antérieures, ou alors downgrader ‘ ledit Vista (1).A savoir, ‘ en déboursant une somme supplémentaire (…) et après mille aventures, bénéficier de nouveau de Windows XP ou de versions précédentes. Et d’ajouter : La chose serait
incroyable si elle n’était pas vraie, et online on trouve des centaines de pauvres hères qui travaillent comme des fous et paient ce qu’il faut payer pour dégrader leur système ‘.Et de conclure : ‘ Le progrès peut aussi signifier faire deux pas en arrière, comme revenir à l’énergie éolienne au lieu du pétrole et des choses de ce genre. Soyez tendus vers le futur ! En
arrière toute ! ‘.L’homme de lettres donnera le sourire à tous ceux qui militent aujourd’hui
pour un maintien de XP, face à Vista, et attendant Seven. Mais fera bien grincer des dents ceux qui considèrent qu’avec Linux et Mac OS, il y
a un ‘ progrès ‘ possible en dehors de Windows…
(1) Consulter à ce propos le blog de Microsoft.
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