Grâce à la technologie Led, les écrans LCD s’amincissent encore tout en gagnant en performances. Et vu le prix des nouveaux 23 et 24 pouces, pourquoi viser plus petit ?
De l’électronique grand public aux phares de voitures, en passant par les feux tricolores et les systèmes d’éclairage domestique, les diodes Led (Light Emitting Diodes) sont en passe de coloniser tous les appareils. Cantonnées à leurs débuts au rôle de simple indicateur lumineux de couleur rouge, ces petites loupiotes savent maintenant produire de nombreuses teintes, dont le blanc, et sont devenues assez petites pour s’insérer, à la place des tubes au néon, dans les télés et les moniteurs informatiques. Pour ces derniers, l’avantage immédiat est le gain de place et de poids, considérable. Alors que les écrans cathodiques de 20 pouces avoisinaient les 20 kg, un moniteur 24 pouces à Led pèse en moyenne 4 kg et les LCD classiques autour de 8 kg. Grâce aux Led, les écrans gagnent aussi en finesse : les 10 modèles 23 et 24 pouces réunis ici varient de 28 mm, pour le plus épais, à seulement 13 mm pour le plus mince !
Belle image, mais équipement basique… La différence se fait encore du point de vue de la consommation, vertu bien connue des Led sur les autres sources d’éclairage. La dépense énergétique est pratiquement divisée par deux par rapport aux premières générations de rétroéclairage par néon. C’est toujours bon à prendre ! L’addition est également revue à la baisse lors de l’achat. Pour preuve, un prix d’appel fixé ici à 180 euros. Montée en puissance du marché, maturation de la technologie, baisse du prix des composants… le coût de fabrication est tout aussi avantageux pour les constructeurs.Bien entendu, il ne faut pas leur demander la lune : en dehors de la dalle, la plupart de nos écrans doivent se contenter d’un équipement et d’une ergonomie basiques. À l’exception du Dell P2411H, aucun ne possède un pied réglable en hauteur, et trois seulement sur dix intègrent des haut-parleurs stéréo. Et ne prenez pas les spécifications techniques pour argent comptant, surtout les mentions relatives à la diagonale d’affichage. Ainsi, la plupart des 24 pouces (soit 60,96 cm) sont en réalité des 23,6 pouces (soit 59,94 cm). Pas de quoi changer la face du monde, mais l’écart atteint quand même 1 cm ! Les modèles désignés comme des 23 pouces sont en revanche plus conformes et disposent d’une diagonale réelle de 58,4 cm.Les “ astuces ” des constructeurs ne s’arrêtent pas là. Un rétroéclairage plus homogène, un taux de contraste plus important, des noirs plus profonds : les promesses des moniteurs à Led sont nombreuses… mais pas toujours tenues. En moyenne, le taux de contraste mesuré par nos soins à 1 000:1 est comparable à celui des écrans à tube luminescent. Pour ce qui est du temps de réponse, la différence n’est pas plus perceptible. Les angles de vision, mis à part celui du LG IPS236V, ne sont pas non plus meilleurs.L’explication est simple : plus encore que le rétroéclairage, c’est surtout la technologie de la dalle et sa façon de gérer les cellules de cristaux liquides qui déterminent la qualité d’un écran. Si le modèle LG dépasse de la tête et des épaules les concurrents, notamment pour ce qui concerne le rendu des couleurs, il le doit avant tout à sa technologie IPS (InPlane Switching, voir “ Dalles IPS ou TN, que choisir ? ” p. 66 ) et non aux Led proprement dites. On le voit, les Led ne changent fondamentalement rien au rendu de l’image. Les avantages sont ailleurs ! Juste un regret dans le banc d’essai : l’absence de Samsung, qui compte lancer sa nouvelle génération Led un peu plus tard dans l’année.
Quel écran pour quel usage ? Le moniteur Dell se détache du lot pour une utilisation sérieuse et confortable. Ports USB directement accessibles, pied très sophistiqué, écran pivotable… Ergonomie maximale.
Notre sélection : Dell P2411H
La richesse et la fidélité des couleurs du LG conviennent aux plus cinéphiles. Et les teintes de peau sont réalistes. Son temps de réponse, un peu poussif, reste acceptable dans les scènes rapides.
Notre sélection : LG IPS236V
Le modèle de Hanns.G n’est pas le plus réactif mais il offre de très bonnes performances à bon prix. Son taux de contraste et sa luminosité le démarquent du Dell, pourtant très efficace aussi.
Notre sélection : Hanns.GHL245DBB
Le choix technique Prix : 220 euros env.
Cet écran surprend par sa qualité d’image . Il peut remercier sa dalle à technologie IPS qui lui apporte aussi d’excellents angles de vision. Doté d’une connectique complète et d’un menu de configuration bien conçu, il ne pêche que par l’ergonomie de son pied. Mais son prix très bas fait de lui une affaire à saisir !
Le choix de la redac Prix : 275 euros env.
On retrouve bien la griffe de Dell : une ergonomie aux petits oignons ! Ce moniteur est le seul à disposer d’un pied d’excellente qualité, qui peut même basculer le cadre de l’écran en mode portrait. Son affichage est réactif et de qualité correcte, mais sa connectique est un peu limitée dans cette gamme de prix.
Comment nous avons testé Nous avons recensé l’ensemble des équipements de chaque moniteur. Une attention particulière a été portée aux différentes interfaces vidéo, audio et même USB. La présence de haut-parleurs intégrés a été aussi fortement appréciée, même si leur qualité reste très basique et qu’ils ne constituent qu’un dispositif d’appoint. Autre détail retenu : le nombre de câbles vidéo fournis avec l’écran.
Nous avons évalué la facilité et la précision des réglages offerts par le menu de configuration, notamment l’accessibilité des boutons de commandes. Les différences d’un OSD (On Screen Display) à l’autre sont très importantes, tant il est vrai que chaque fabricant y va de sa propre logique. Enfin, nous n’avons pas oublié de juger la souplesse du pied de l’écran et la possibilité de le fixer sur un mur avec un support à la norme Vesa.
Avec une sonde optique Minolta et une sonde de calibration X-Rite, nous avons mesuré la qualité de rendu d’image de chaque moniteur, avec les réglages d’usine et après calibration, ainsi que les angles de vision et le temps de réponse. Sans remplacer l’appréciation visuelle, ces résultats en disent long sur la fidélité des couleurs, la réactivité, le contraste et la luminosité des modèles testés.
Dix journalistes de 01Lab se sont regroupés devant un mur d’écrans. Chaque moniteur affichait ainsi simultanément les mêmes images fixes et séquences de films en Blu-ray. La note donnée tient compte du rendu des dégradés, de la présence ou non d’une image fantôme pendant les transitions, de l’effet de fourmillement dans les zones sombres de l’image…
1er : LG – IPS236V : Une image à croquer Avec ce modèle, LG réussit une véritable prouesse : l’appareil intègre une dalle LCD à technologie IPS tout en conservant un prix très agressif face à la concurrence . Surprenant, quand on sait que les dalles IPS sont souvent onéreuses et profitent généralement aux écrans très haut de gamme, environ deux fois plus chers (parfois 500 euros pour un 24 pouces). Spécialisé dans la production de ces dernières, notamment pour ses téléviseurs, LG profite de son expertise pour proposer la technologie IPS sans surcoût. Et les résultats sont impressionnants. La dalle affiche un taux de contraste très correct (1 028:1), mais surtout des couleurs et des teintes de gris fidèles. Les angles de vision du moniteur dépassent de loin ceux des autres modèles du comparatif (85° contre 60° en moyenne), qui arborent des dalles à technologie TN, moins chères, mais souvent décevantes sur ce point. La différence est flagrante à l’œil nu, les couleurs plus vives, plus réalistes, même lorsque l’on n’est pas exactement situé en face de l’écran. Cela dit, si celui-ci affiche bien une image d’excellente qualité dans tous les domaines, il doit sacrifier certains sacrifier détails pour conserver un prix pour un prix plancher. À commencer par le socle, vraiment trop basique. Le pied est certes assez joli, mais il ne permet aucune manipulation. Impossible de régler la hauteur de l’écran, ni de le faire pivoter horizontalement, et encore moins de le basculer en mode portrait. Un handicap qui gênera de nombreux utilisateurs. Un pied télescopique aurait certainement été plus judicieux, quitte à dépenser 20 ou 30 euros de plus !
La note
15,4 sur 20
Le prix
220 euros environ
Les plus
Image exemplaire Nombreuses options de configuration Prix
Les moins
Pied trop basique
2e : Dell – P2411H : Tout confort Belle constance de Dell, qui soigne depuis longtemps le design et l’ergonomie de ses écrans. Ce P2411H arbore un look robuste et sobre, et surtout une finition de premier ordre. Tout est fait pour simplifier l’utilisation quotidienne d’un ordinateur. Deux ports USB 2.0 sont notamment nichés sur le côté de l’écran pour brancher des périphériques sans effort. Mais le principal atout de cet écran, c’est son pied ajustable, bien pensé. Ce modèle est le seul du comparatif à savoir tout à la fois pivoter à l’horizontale, s’élever grâce à une coulisse de bon débattement et même basculer en mode portrait. Un soin tout particulier qui a une contrepartie : cet écran est le plus cher du comparatif. À ce prix, on aurait apprécié la présence d’une seconde interface vidéo numérique, HDMI ou DisplayPort, en plus des connecteurs DVI et VGA (D-Sub) présents derrière DVI (D-S la dalle. Un port supplémentaire qui aurait été utile pour brancher une source vidéo de plus, comme une box ou un décodeur supplément qui ou un décodeur TNT. Du côté des performances d’affichage, le P2411H n’a pas à rougir. Il affiche un bon taux de contraste, un rendu des Du côté d’affichage, rougir Il affiche couleurs très acceptable, ainsi qu’un temps de réponse excellent qui conviendra aux joueurs (seulement 5,7 ms pour un aller-retour entre du noir et du blanc). En pratique toutefois, l’image affichée manque un peu de vivacité. Elle n’a pas convaincu notre jury de journalistes, qui a plutôt tendance à préférer des teintes plus flatteuses dans les films.
La note
14,8 sur 20
Le prix
275 euros environ
Les plus
Pied haut de gamme Finition Réactivité
Les moins
Connectique un peu juste Image fade
3e : Iiyama – PLE2473HDS-B1 : Un écran à tout faire Avec le PLE2473HDS-B1, Iiyama mise sur le multimédia . Ce tout nouveau moniteur intègre deux connecteurs HDMI, dont un placé sur le côté droit du cadre afin d’être plus facile d’accès. Une innovation appréciable pour brancher aisément les périphériques vidéo mobiles dotés d’une sortie HDMI, qui foisonnent actuellement sur le marché (caméscopes, appareils photo, baladeurs numériques et même certains smartphones). Dans cette même logique de polyvalence multimédia, Iiyama y intègre également deux haut-parleurs. Ces derniers ne font pas de miracles en matière de qualité sonore, mais seront utiles pour profiter de certaines sources audio-vidéo HDMI sans avoir à y brancher des enceintes externes. Le PLE2473HDS-B1 offre par ailleurs un bon rendu d’image. D’origine, les couleurs sont relativement fidèles, les gris de bonne qualité et le gamma bien réglé. Le taux de contraste de l’écran frise même les 1 200:1 avec ses réglages par défaut : un excellent résultat. Malgré tout, l’homogénéité du rétroéclairage et les teintes un peu fades ne flattent pas assez les rétines pour séduire notre jury de journalistes. L’overdrive du moniteur (fonction qui permet d’augmenter sa réactivité) réduit effectivement son temps de réponse de 20 à 6 ms dans nos tests, mais il est en réalité exagéré : il fait apparaître une image fantôme. Il élimine donc un premier effet de rémanence pour en recréer un autre, ce qui ne satisfera pas les joueurs exigeants sur des jeux très rapides.
La note
13,6 sur 20
Le prix
250 euros environ
Les plus
Deux prises HDMI Haut-parleurs intégrés Image correcte
Les moins
Couleurs un peu fades Petite rémanence
4e : HP 2310EI : 100 % numérique HP signe un tout nouveau design pour sa dernière génération de moniteurs Led . Avec un petit clin d’œil à Apple : à l’arrière du capot, s’illumine un gros logo HP bien voyant, rétroéclairé en blanc. Un gadget facile à éteindre, via le menu de configuration du moniteur. Plus intéressant, le 2310ei offre un très bon affichage. Sa réactivité satisfera la majorité des joueurs, mais son rendu d’image s’illustre surtout avec les films. Les gris sont bien composés, les couleurs sont fidèles, vives et agréables à regarder, surtout pour les vidéos. Une image flatteuse que le 2310ei doit au revêtement très brillant apposé sur sa dalle. En contrepartie, il faut savoir que ce type d’écran provoque de nombreux reflets. Il faudra donc privilégier un environnement sombre pour en profiter pleinement. Autre spécificité de ce modèle de HP, son électronique “ tout numérique ” . L’appareil est en effet totalement dépourvu d’interface analogique (VGA D-Sub) : il n’intègre que des entrées de type DVI et DisplayPort. Sans doute le choix de l’avenir… mais c’est un peu tôt pour de nombreux utilisateurs qui ont encore besoin d’une bonne vieille entrée VGA, notamment pour relier l’écran à un PC portable de plus de deux ans d’âge. Et même avec un adaptateur VGA vers DVI, il n’y a aucun espoir : le port DVI-D du moniteur ne possède pas les connexions compatibles, uniquement présentes sur les entrées de type DVI-I. HP fait aussi l’impasse sur l’interface HDMI… oubliant que la prise DisplayPort est encore bien rare sur les ordinateurs !
La note
13,2 sur 20
Le prix
190 euros environ
Les plus
Prix abordable Image agréable Design sympathique
Les moins
Absence de connexion analogique Dalle brillante
5e : Hanns.G – HL245DBB : Au bon prix Certes, ce n’est pas un vrai 24 pouces (23,6″, soit 60 cm environ), mais il jouit d’une qualité qui a son importance : à 180 euros, c’est le modèle le moins cher de notre comparatif. Du coup, nous sommes plus indulgents sur le design et l’ergonomie. La finition est correcte, sans plus. Pas de réglage de la hauteur de la dalle, des commandes réduites au strict minimum. Mais ce moniteur d’Hanns.G propose une image correcte. Il se paie même le luxe d’afficher l’un des meilleurs taux de contraste de notre sélection (1 168:1). Pas mal, tout comme sa réactivité, plutôt bonne avec un temps de réponse mesuré à 5 ms. Les joueurs au budget limité apprécieront ! Tout n’est pas parfait, loin de là : son rétroéclairage n’est pas très homogène et la correction gamma assez mauvaise. Dernier reproche : l’absence de port HDMI.
La note
12,2 sur 20
Le prix
180 euros environ
Les plus
Prix plancher Contraste
Les moins
Manque d’homogénéité Finition moyenne
6e : AOC – Razor Led E2343F : Un si joli pied Ce moniteur AOC vaut le détour ! Grâce à son pied qui contient toute l’électronique, cet écran est le plus fin de notre sélection, avec seulement 13 mm d’épaisseur. Même si, par définition, un LCD s’apprécie davantage de face, ce Razor Led fait son petit effet sur un bureau, surtout vu de profil. Si le dispositif gagne en stabilité, on peut regretter qu’aucun réglage de hauteur n’ait été envisagé, pas plus que la présence de ports HDMI ou USB. L’originalité de ce modèle, à la qualité d’image somme toute moyenne (notamment le temps de réponse poussif de 19 ms), tient aussi à ses menus de réglage. Pour une fois, l’OSD a été vraiment soigné. Il a deux vertus : moins de texte et plus de paramètres. Ainsi, le rendu des couleurs du ciel, de la peau ou de la végétation peut être modifié dans un menu spécialement étudié.
La note
11,8 sur 20
Le prix
180 euros environ
Les plus
Prix très bas Ligne extrafine
Les moins
Connectique un peu chiche Mauvais temps de réponse
7e : Hyundai – T236LD : Look négligé Un écran LCD pour PC doit-il se contenter d’afficher une bonne image ou soigner un minimum sa propre présentation ? Avec cet abordable T236Ld, Hyundai a fait son choix : ce sera donc du plastique brillant et un assemblage à la va-vite. Rien de catastrophique en soi, mais force est de constater qu’avec ses boutons de réglage mal dégrossis, il ne flatte pas vraiment son acquéreur. Bon point pour ce modèle, assez rare pour être souligné, deux haut-parleurs sont intégrés. Bien sûr, l’apparence ne fait pas tout, mais, hélas, la qualité d’affichage n’a rien d’étourdissant non plus. Si le contraste et le temps de réponse (6,2 ms) sont dans la bonne moyenne, les couleurs sont peu fidèles, selon notre sonde Minolta. Notre jury a ainsi été plutôt sévère avec le Hyundai, le jugeant tout juste passable pour une utilisation bureautique et médiocre pour l’affichage des vidéos. Un petit prix n’excuse pas tout !
La note
11,3 sur 20
Le prix
210 euros environ
Les plus
Temps de réponse très court Haut-parleurs intégrés
Les moins
Finition peu soignée Manque de fidélité des couleurs
Dalles IPS ou TN, que choisir ?
8e : Medion – Akoya X55005 (MD 20160) : Un peu trop moyen Également proposé en noir, ce moniteur possède de bons atouts… sur le papier . Une connectique complète, avec un port HDMI, des haut-parleurs intégrés, le tout dans un boîtier très fin (17 mm). Très bien aussi, la consommation électrique, la plus faible du comparatif, avec moins de 19 W en fonctionnement. Fin des louanges, car le Medion est aussi le moins lumineux, avec 153 cd/m2 contre 243 pour les écrans de Hanns.G et de Iiyama. La qualité d’affichage se révèle également inférieure à la moyenne. Avec les réglages d’usine, l’homogénéité et le taux de contraste de sa dalle LCD sont les plus médiocres de notre sélection. Heureusement, il est possible d’améliorer le résultat en diminuant l’intensité du rétroéclairage de la dalle. Mais, question rendu d’image, l’Akoya X55005 n’est pas à la hauteur de ses compétiteurs. Les teintes de gris sont bonnes mais les couleurs peu fidèles, ce qui explique les notes assez basses du jury pour ce qui est de l’affichage bureautique et des films.
La note
10,8 sur 20
Le prix
250 euros environ
Les plus
Bon équipement Peu énergivore
Les moins
Faible luminosité Qualité d’affichage médiocre
9e : Philips – Blade Led 234CL2SB : Fine lame, trop lente À l’instar du Razor d’AOC, ce Philips Blade (lame, en anglais) déporte toute son électronique dans son socle . L’esthétique y gagne beaucoup, mais, ici, c’est la solidité du pied qui trinque dans son ensemble. Un utilisateur averti en valant deux, il faut savoir que l’opération qui consiste à simplement incliner l’écran risque d’endommager la dalle si on s’y prend mal. Un défaut particulièrement gênant pour l’utilisateur, obligé d’ajuster l’écran en ne manipulant que le pied. Pas pratique ! L’embêtant, c’est que le moniteur ne se rattrape pas sur l’image : les couleurs sont bien mal rendues, le temps de réponse trop long pour les joueurs exigeants, avec plus de 19 ms. La connectique n’est pas parfaite non plus, avec une prise VGA et une prise HDMI. C’est bien, mais on aurait aussi aimé un connecteur DVI, norme plus courante sur PC. Au moins Philips fournit-il le câble VGA et un petit chiffon (c’est le seul !) pour nettoyer l’écran de temps en temps.
La note
10 sur 20
Le prix
230 euros environ
Les plus
Esthétique sympathique Prise HDMI
Les moins
Pas de DVI Boîtier fragile
10e : Packard Bell – Maestro 240 LED-243DL : Pas très joueur Curieux appareil que ce Maestro 240 Led, que nous déconseillons aux joueurs malgré son temps de réponse canon de 5 ms. L’ennui, c’est que les scènes rapides sont gâchées par une image résiduelle. Baptisé reverse ghosting , cet effet parasite provoque une image fantôme, qui se traduit par une traînée en couleurs négatives de l’objet en mouvement. La faute en revient à un système d’overdrive mal réglé (une petite surtension ponctuelle appliquée aux cristaux liquides, destinée à accélérer l’affichage). Une accélération qui ne peut malheureusement pas être désactivée via le menu de configuration du moniteur. Dommage, les joueurs passeront du coup leur chemin ! Pour le reste, la qualité d’image est tout juste passable, avec un taux de contraste insuffisant, mesuré à moins de 700:1. Même à 200 euros, on est en droit d’attendre mieux.
La note
9,4 sur 20
Le prix
200 euros environ
Les plus
Ergonomie et design corrects
Les moins
Mauvais rendu des scènes rapides Faible contraste
L’interface VGA vit ses dernières années
Les bons critères 1 – Le son en plus
Sur les 10 modèles testés, seuls seuls trois moniteurs intègrent des haut-parleurs derrière leur dalle LCD. Certes, la qualité de rendu sonore de ces minuscules enceintes est sommaire, mais c’est une fonctionnalité toujours bienvenue. Elle permet de faciliter la connexion de plusieurs sources audio-vidéo à l’écran, sans rajouter d’enceintes externes et en évitant de compliquer les branchements.
2 – Cloué au mur !
Si vous voulez accrocher votre écran (au mur ou sur un bras articulé), choisissez un modèle compatible avec le système de fixation Vesa. Typiquement, un cadre de 100 ou 200 mm de côté permettra de le fixer ou même de le visser sur des montants métalliques conçus pour regrouper plusieurs moniteurs. Comptez environ 40 euros pour un support Vesa mural basique et jusqu’à 300 euros pour une armature d’accueil multi-écrans.
3 – Des Led écolo
Le rétroéclairage par Led consomme beaucoup moins d’énergie que les néons. Un avantage certain pour des écrans de grande taille comme les télévisions, mais aussi pour les moniteurs PC. Lorsque les modèles Led sont arrivés sur le marché, ils étaient environ deux fois moins énergivores qu’une dalle LCD classique. Aujourd’hui, toutefois, certains modèles exploitent des néons à basse consommation (seulement 10 % d’énergie consommée de plus que les Led).
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