L’invitation de journalistes à l’université d’été de Capgemini Consulting, fin août, est inédite. Pour le groupe, ce serait une ‘ première ‘. Elle entre dans une
politique générale de communication qui se veut aussi fondée sur les échanges informels.‘ On s’adresse plus facilement à une personne rencontrée “de visu” ‘, précisait l’un des porte-parole du groupe. Après un déjeuner buffet, émaillé de
conversations à bâtons rompus avec ses voisins, il était possible de participer à l’atelier de son choix, parmi la quinzaine organisés pour les jeunes consultants de l’entreprise de conseil. Avec pour seule consigne de ne pas évoquer
le nom des entreprises clientes citées par les intervenants lors de ces ateliers.De fait, cette ouverture est nouvelle. Elle veut en effet confirmer un retour aux valeurs de la communication. Ou plus précisément à ‘ réapprendre les relations simples ‘. Et ce sans perdre
de vue la finalité : obtenir une plus grande efficacité.Virage à 180?’ ? Il est vrai, l’un des grands reproches formulés à l’égard des consultants, quel que soit le cabinet auquel ils appartiennent, est bien souvent leur assurance, voire leur arrogance. Diplômés de grandes
écoles pour la plupart, fiers de leur savoir et dispensateurs de leçons, ils n’ont pas forcément conscience de leur attitude, tant il leur a été mis dans la tête qu’ils représentaient l’élite.Or, combien de projets ont été voués à l’échec pour cause de non-appropriation par les utilisateurs, hommes ou femmes de métiers qui estimaient leur savoir-faire méprisé par ces jeunes ‘ je sais
tout ‘.Dans ces conditions, on ne peut que souscrire à l’effort entrepris par la société de consulting pour exercer ses consultants à la simplicité des échanges, entre eux et avec leurs clients, avec un fort accent mis sur
l’écoute. Alors seulement, ils seront en mesure de faire passer leur savoir.* Rédactrice en chef adjointe de 01 InformatiqueProchaine chronique lundi 26 septembre
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