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Quand Farmville inspire la gestion d’une ferme au Royaume-Uni

Un organisme anglais propose aux internautes de… faire tourner une exploitation agricole. Contre 30 livres par an, ils participeront à sa gestion par le biais du Web.

Pourquoi ne pas adapter les recettes à succès d’Internet au monde réel ? Voilà l’idée qu’a eue le National Trust, une organisation de défense du patrimoine britannique, en s’inspirant d’un des jeux les plus populaires au monde : Farmville. Mais, plutôt que de s’occuper d’une ferme virtuelle, MyFarm propose aux internautes de gérer… une véritable exploitation agricole !

Le National Trust souhaite en effet recruter 10 000 internautes – « aucune expérience n’est nécessaire » –, qui participeront activement à la vie de cette ferme, située dans le Cambridgeshire, en plein cœur de l’Angleterre.

« Aider les gens à se reconnecter à l’agriculture »

Pour cela, chaque participant doit s’acquitter de 30 livres (environ 34 euros) par an. Il aura alors accès à un réseau social spécifique reliant tous les fermiers virtuels entre eux. Il pourra aussi en apprendre davantage sur les processus agricoles. Avec cette opération, « Le National Trust a pour objectif d’aider les gens à se reconnecter à l’agriculture et à apprendre comment la nourriture est produite », indique l’organisme sur le site du projet.

Même s’il s’inspire de Farmville, l’organisme tient aussi à préciser que l’opération n’a rien d’un jeu. « Ce n’est pas un jeu sur Facebook – c’est une vraie ferme, avec de vraies décisions à prendre et de vraies conséquences. Nous ne vous empêcherons pas de faire des erreurs, nous devrons en faire si nous voulons apprendre quelque chose de tout cela, mais nous devons gérer le risque avec vous au moins un petit peu », précise Jon, l’un des agriculteurs sur place.

Régulièrement, les internautes participants auront à prendre des décisions quant au futur de la ferme. Ils voteront au moins une fois par mois, et décideront ensemble, comme dans le jeu de Zynga, des cultures à entreprendre, de l’avenir des animaux de la ferme… Ils devront également faire des choix quant à l’impact qu’aura l’exploitation sur l’environnement.

Vaste programme, dont la première étape débutera par un vote sur les premières plantations à entreprendre, le 26 mai. Toujours dans l’espoir de séduire des fanatiques de nouvelles technologies, le National Trust planche aussi sur une application pour smartphone, avec laquelle on pourra suivre, en direct, ce qui se déroule à la ferme.

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Eric Le Bourlout