Alienware est une marque de l’extrême. Alors quand Acer annonce une machine pour «gamers» , la marque à la tête d’extra-terrestre se fâche tout vert, fait chauffer ses transistors et vient rappeler qui est le boss. Parce que les Martiens et la demi-mesure, ça fait quatre.
A quoi ressemble donc ce nouveau PC de la mort ? Globalement à n’importe quel Alienware. Vous prenez ce qu’il y a de plus gros, de plus puissant et de plus cher, vous faites mijoter à feu doux, vous liez le tout avec le savoir-faire de la marque, vous saupoudrez d’une pincée d’options farfelues recommandées par Tuning Magazine, et vous obtenez l’Area-51 ALX CFX. Un nom tout aussi sauvage que son prix, soit 5914,22 euros, excusez du peu.
La maîtrise d’Alienware se mesure, dans cette machine, dans le processeur surcadencé de série –merci le kit de refroidissement liquide intégré– , à savoir un très «simple» Core 2 Extreme QX9650, passant de 3 à 4 GHz. Un bon 33% de gain sur un PC de série, c’est plutôt pas mal. Winzip va décompresser plus vite, c’est sûr… Mais comme vous aurez vite fini de décompresser tous vos fichiers, les deux ATI Radeon HD3870 X2 –soit quatre GPU au total– et leur 2 Go de RAM à elles deux vous permettront, sans aucun soucis, de vous refaire Adibou CP, CE1 et CE2 d’une traite, sans ralentissements. Eventuellement Crysis en haute résolution, si vous avez eu une bonne note en orthographe.
Les à-côtés de cette puissance machine sont tout aussi énormes : 4 Go de DDR3, deux téraoctets de disque, un graveur de Blu-ray et un graveur de DVD avec, bien sûr, la petite alimentation. Un mégawatt pour subvenir aux besoins de tout ce beau monde.
Voilà pour les «banalités». Passons aux raffinements. Outre le watercooling, Alienware propose de jolies petites choses, parfois totalement inutiles et, donc, indispensables. Quand on met 6000 euros dans un ordinateur, on apprécie les touches de fraîcheur type éclairage «de l’espace» géré en software, la carte d’accélération physique, le système d’isolation acoustique, la carte réseau «spécial gamer», qui offre des temps de latence très bas, le système logiciel maison d’optimisation des performances, et encore le look inimitable de la tour qui fait passer les voitures de tuners pour des gaufriers bas de gamme.
Que dire de cet engin de l’extrême? Que c’est une réponse claire à Acer? Sans doute, quelque part. Au jeu du plus fort, nul doute qu’Alienware est toujours le chef et le restera un petit moment encore, ne serait-ce qu’au niveau de la renommée et des outils maison (logiciel notamment) qu’il livre à cette petite niche que sont les joueurs fortunés.
Néanmoins, les Aliens devraient prendre garde aux Predators, car se sont eux qui gagnent dans les films !
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