A défaut d’être un scoop, c’est une mise en garde qu’adresse l’Arcep directement aux consommateurs. Tout part d’un constat, il existe des différences importantes de qualité de service mobile entre les opérateurs en France…. Ce que tout le monde avait pu sans doute remarquer est ici étayé par la deuxième enquête de l’Arcep sur ce sujet dans le cadre de son observatoire.
Cette somme a nécessité 160 000 mesures sur le terrain et l’étude de 210 indicateurs différents. La couverture n’a pas fait l’objet d’un nouvel examen, en revanche. Sans surprise, et comme pour le premier bilan tiré l’année dernière à la même époque, c’est Orange qui arrive largement en tête.
L’opérateur historique réussit à cumuler 153 indicateurs au-dessus de la moyenne : téléphonie, SMS navigation Web ou encore lecture de vidéo. Viennent ensuite Bouygues Telecom (52 indicateurs), puis SFR (42 indicateurs), et loin derrière, Free Mobile qui ne présente que 9 indicateurs au-dessus de la moyenne. Rappelons que son réseau reste en cours de déploiement.
Les habitants des zones rurales pénalisés
Pour plus de précisions, l’Arcep innove en distinguant les performances des opérateurs dans les zones denses, les zones rurales et les zones moyennement denses. Malheureusement, les résultats concernent uniquement les appels vocaux et les SMS, pas les débits de données. De manière générale, et ce n’est pas étonnant faute d’infrastructure, les opérateurs réalisent de bien moins bonnes performances en zones rurales. Le débit descendant moyen y est de 6,1 Mbits contre 21,6 dans les zones denses !
Autre nouveauté intéressante, le rapport se concentre également sur la qualité du réseau mobile dans les transports avec même un distinguo entre les TGV, les trains de banlieue, les métros ou les autoroutes (voir ci-dessous). Trois indicateurs y sont explorés : les appels maintenus, les SMS et la navigation web. Sur ces quatre moyens de transport, la connexion pour les appels téléphoniques est globalement bonne, Bouygues étant en léger à bord des TGV, par exemple. En revanche, c’est la navigation Web qui voit le plus vite et le plus souvent sa qualité se détériorer. Avis aux Parisiens : dans le métro, tous les opérateurs sont à égalité. Et quel désastre pour ce qui est du surf en ligne. La qualité globale est de 32% seulement. Il est temps que la RATP ouvre son réseau…
Ces données et leurs mises en forme sont en tout cas un bon moyen pour les utilisateurs intéressés de faire un point sur l’état de l’Internet mobile dans l’Hexagone. Plus qu’un outil géographiquement hyper précis, il définit des tendances qui peuvent être utiles aux abonnés pour faire leur choix…
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Réseaux mobiles : l’Arcep veut créer une vraie carte de couverture – 29/01/2015
Source :
Le site de l’Arcep
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