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Qualité de service e-business : la capture de l’expérience utilisateur au service du diagnostic

La supervision de la qualité de service passe par des outils de mesure des temps de réponse de bout en bout. Ceux-ci alertent les outils de supervision des performances qui identifient les origines des dysfonctionnements.

La démarche e-business a mis les exploitants devant la nécessité de maîtriser la qualité de service délivrée par les sites web. Mais pour s’assurer du correct dimensionnement de la plate-forme web, soumise à des montées en charge imprévisibles, il faut pouvoir évaluer l’évolution des besoins et l’aptitude de la plate-forme à répondre correctement aux requêtes. Encore faut-il, ensuite, pouvoir remonter jusqu’à la source des incidents d’exploitation rencontrés.Etre convaincu du bon niveau de disponibilité d’une base de données ou d’un middleware ne permet en rien d’affirmer qu’une transaction web a été exécutée dans des délais acceptables. L’une des façons de détecter les dérives sur les temps de réponse est de déployer au niveau des postes utilisateurs web une sonde ?” un agent Java, en général ?”, qui aura pour mission de mesurer les temps d’exécution des transactions.En la matière, Candle a défriché le terrain avec sa solution ETEwatch for web browser. Les temps de réponse mesurés par la sonde ETEwatch sont traités et agrégés au niveau du serveur du même nom, lequel sera amené à déclencher une alerte en direction d’une console d’administration système en cas de dégradation des performances.La mesure de temps de réponse de bout en bout n’est pourtant pas le but ultime des plates-formes de supervision web. A ces dernières, on demande de plus en plus d’identifier les goulets d’étranglement effectifs. C’est pourquoi Candle s’est aussi doté d’une solution plus lourde, eBA Service Monitor, pour suivre la performance des sites et décortiquer les temps de réponse globaux.

Des sources d’alertes à l’identification des problèmes

Les infrastructures e-business étant parfois complexes, il faut pouvoir non seulement analyser le comportement des serveurs web, mais aussi celui des applications d’entreprises impliquées dans les échanges e-business à superviser. C’est le propos de la suite Topaz de Mercury Interactive. Avec elle, la capture de l’expérience utilisateur (grâce à Topaz Prism) ou la simulation du comportement d’utilisateurs distants (grâce aux ActiveAgents) reste la première source d’alertes sur les risques de chute des performances. Tandis que d’autres outils Topaz ?” Topaz AIM, notamment ?” identifieront l’origine du problème, en sondant les serveurs web, les serveurs d’applications web et de streaming vidéo, les middlewares, etc., mais aussi en exploitant les données des consoles SNMP préexistantes.Disposant tout à la fois d’outils de surveillance web et de consoles de supervision des performances, les acteurs de l’administration d’entreprise sont au moins aussi bien armés. C’est ainsi que le logiciel de surveillance web de HP, Openview Web Transaction Observer, est en mesure de remonter des alertes vers d’autres outils Openview. Quant à BMC, l’éditeur de Patrol, il a pris à bras le corps la problématique de la performance web avec Patrol for Internet Services, un superviseur au large périmètre fonctionnel, puisqu’il couvre la supervision de la disponibilité et de la performance de serveurs web, l’analyse de trafic, la supervision du trafic sécurisé SSL, etc. Cet outil est en mesure de décomposer les temps de réponse des transactions web, de façon à distinguer ce qui relève du serveur, des infrastructures réseau, des erreurs HTTP, etc. Il est, bien sûr, en mesure de s’intégrer aux autres outils Patrol.

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Thierry Jacquot