Les montres sous Wear OS ont presque toutes un point commun, elles sont à la peine. À la peine pour offrir une interface fluide et claire, à la peine pour donner satisfaction dans de nombreux domaines essentiels, à la peine quand on les compare à leurs concurrentes, qu’il s’agisse des Watch d’Apple ou d’autres montres connectées aux usages plus pointus.
De grands changements…
Les choses devraient toutefois bientôt changer, puisque les planètes sont en train de s’aligner. Tout d’abord, Google et Samsung ont annoncé l’année dernière travailler de conserve pour améliorer Wear OS, pour sa version 3. Le meilleur de Tizen et de Wear OS, voilà qui est plus intéressant.
Ensuite, peu de temps après l’officialisation de cette collaboration, Qualcomm annonçait qu’il lancerait cette année une nouvelle puce dédiée aux montres connectées sous Wear OS. Une bonne nouvelle, car les SoC actuels sont soit très mauvais parce que vieux, soit plus récents, mais pas ou peu adoptés. On pense aux Snapdragon Wear 4100/4100+, introduits en 2020 et qui ne sont présents que dans une micro poignée de montres – trois à notre connaissance pour l’heure. Gravées en 12 nm, ces puces étaient bien plus performantes que les Wear 3100, lancés en 2018 et gravés en 28 nm à l’époque, ce qui était déjà dépassé.
The clock is ticking on something big. 👀⌚ pic.twitter.com/0bYaGf3SrF
— Snapdragon (@Snapdragon) July 12, 2022
Une puce au goût du jour
Sur Twitter, dans une très courte vidéo (de seulement dix secondes), Qualcomm tease un Snapdragon qui devrait arriver bientôt et qui est destiné aux wearables. Le géant de San Diego l’accompagne de quelques mots : « The clock is ticking on something big ». Manière « habile » de laisser entendre que, soit Qualcomm s’est lancé dans la fabrication de bombes à retardement, soit qu’un SoC pour montres connectées est sur le point d’être officialisé.
La relève serait donc sur le point d’arriver et les montres connectées de l’univers Wear OS vont peut-être enfin avoir le répondant qu’on attend d’elles.
Qualcomm pourrait ainsi introduire un Snapdragon Wear 5100, s’il conserve cette appellation, ce qui n’est plus le cas pour les processeurs pour smartphone, qui portent désormais des noms plus courts et génériques, comme Snapdragon 8 Gen 1.
Quel que soit leur nom, ces nouveaux SoC pourraient être gravés grâce au procédé 4 nm de Samsung. On peut envisager que la densité de transistors augmentera et que la consommation de ces puces sera moindre. Autrement dit, les montres, qui en seront équipées, devraient être plus performantes et moins énergivores.
À l’heure actuelle, la Galaxy Watch 4, de Samsung, première montre connectée à tourner sous Wear OS 3, est animée par un Exynos W920, gravé en 5 nm. On peut donc espérer que les futures montres sous Wear OS 3 se comporteront encore mieux que la Galaxy Watch 4, lancé en août dernier.
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Source : 9to5Google