Aux termes de l’accord, Kyocera devra se procurer les processeurs spécifiques à la téléphonie mobile et les logiciels ad hoc auprès de Qualcomm, et ce, pendant une période minimale de cinq ans. Le japonais devra, en outre, continuer à payer des royalties pour utiliser la technologie CDMA, qui a été inventée par l’américain.
Avec cette cession, Qualcomm achève son recentrage sur les logiciels, les processeurs et les technologies de transmission. L’américain s’est récemment allié à Microsoft pour tester la technologie UMTS, le standard de transmission des mobiles de troisième génération.
Mais il doit par ailleurs enrayer la chute des ventes de son logiciel de messagerie Internet Eudora.
Kyocera, plus connu en France pour ses imprimantes, demeure un des principaux fabricants de téléphones mobiles dans son pays. La société est également actionnaire de DDI, un opérateur de téléphonie mobile japonais (qui vient de fusionner avec ses compatriotes KDD et IDO pour former le deuxième opérateur derrière le géant japonais NTT).
Sur l’année fiscale 1999, close le 31 mars 1999, Kyocera affiche un bénéfice net de 239 millions de dollars, pour un chiffre daffaires de plus de 6 milliards de dollars.
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