Fin octobre, Qualcomm a levé le voile sur le Snapdragon X Elite, une nouvelle puce gravée en 4 nm et destinée aux PC. Le géant de San Diego n’a évidemment pas tardé à comparer sa plateforme à la concurrence. Qualcomm a d’abord mesuré le X Elite aux solutions Intel avant d’évoquer le cas de la puce M2 d’Apple.
Selon le géant de San Diego, le chipset d’Apple se fait distancer par sa nouvelle plateforme Snapdragon. Qualcomm assure que le Snapdragon X Elite offre des performances analogues, voire supérieures, pour une consommation d’énergie réduite de 30 %. Notez que Qualcomm n’a pas tenu à mesurer le X Elite aux M2 Pro et Ultra, deux versions plus puissantes. Interrogée sur la question lors du Snapdragon Summit, l’entreprise botte en touche et précise que « l’Elite est une concurrente directe de la M2, pas des autres versions ».
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Qualcomm affirme avoir battu la puce M3
Hasard du calendrier, Apple n’a pas tardé à contre-attaquer en dévoilant la puce M3. Cette nouvelle famille de puces se distingue grâce à une gravure en 3 nm, contre 4 nm pour les M2, davantage de cœurs, et une meilleure efficacité énergétique.
Plusieurs semaines après la riposte d’Apple, Qualcomm est revenu à l’attaque. Désormais, le fabricant compare volontiers le Snapdragon X Elite à la puce M3. Comme le rapportent nos confrères de Digital Trends, le groupe américain assure que sa puce Snapdragon est 21 % plus rapide que la M3 des MacBook. Interrogé par le média, Qualcomm souligne que le X Elite a obtenu un score Geekbench multicœur de 15 300, contre 12 154 pour la puce Apple.
Là encore, Qualcomm se garde bien de jouer au jeu des comparaisons avec les déclinaisons haut de gamme de la puce M3, à savoir les M3 Pro et M3 Max. Le géant des semi-conducteurs vise uniquement la version standard. Sur Geekbench, la M3 Max grimpe d’ailleurs à 21 049 points en multicœurs, loin devant la X Elite. De son côté, la M3 Pro affiche 15,243 points sur la plateforme de benchmarking. Notez qu’Apple prépare aussi une version Ultra de la puce M3, qui s’annonce encore plus véloce.
Par ailleurs, Qualcomm concède que l’expérience des utilisateurs ne reflètera pas forcément l’écart de performances entre les puces. Comme l’explique le groupe, « l’expérience ne sera pas la même parce qu’ils exécutent macOS et que nous exécutons Windows ». Surtout, Qualcomm précise ne pas être responsable de l’expérience finale, qui est gérée par les fabricants d’ordinateurs. Néanmoins, « en matière de matériel, qui est la seule chose que nous pouvons contrôler, c’est du bon matériel », indique Qualcomm. Cette déclaration illustre la différence majeure entre Apple et le reste des constructeurs. Contrairement à Qualcomm, Apple est responsable à la fois du matériel, du logiciel et de l’expérience utilisateur qui en résulte.
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Source : Digital Trends
