Avant de goûter au bonheur d’avoir une petite salle de cinéma à la maison, il faut venir à bout de quelques contraintes. De coût évidemment, mais aussi d’installation. En plus de l’achat du vidéoprojecteur pour lequel nous recommandons d’investir au moins 1000 euros pour un modèle Full HD 3D (le BenQ W1350 serait un excellent choix),il vous faudra sans doute aussi investir dans une toile (à partir de 100 euros) ou un kit de peinture spéciale (à partir de 80 euros) si la configuration de la pièce vous permet de repeindre un mur. Pour l’accrocher au plafond, l’achat d’une potence (de 30 à plusieurs centaines d’euros) peut également être envisagé, voire pour les amateurs celui d’un système audio haute-fidélité et d’un kit de diffusion vidéo sans fil (à partir de 100 euros).
Quoiqu’il en soit, avant de choisir votre vidéoprojecteur, ne négligez pas les petits plus, en terme de fonctions, qu’il peut vous apporter. La puissance de zoom, par exemple, pour être sûr d’occuper toute la taille d’image de la Toile et le « lens shift » indispensable pour recentrer l’image.
Keystone à ne pas confondre avec le lens shift
Tous les vidéoprojecteurs proposent une fonction de correction de trapèze, servant à « remettre d’équerre » les bords de l’image. Lorsque le vidéoprojecteur est placé plus bas que la zone de projection, les côtés de l’image sont déformés. La fonction identifiée sous l’appellation « keystone », dans les menus des vidéoprojecteurs, permet de corriger le problème. De nombreux modèles récents se chargent même de corriger automatiquement la déformation de la projection en détectant l’inclinaison du vidéoprojecteur.
La fonction keystone ne suffit pas toujours, voire rarement, à résoudre un problème d’installation. Lorsque le projo ne peut pas être placé bien en face de la toile, une seule solution : le « lens shift ». Il s’agit d’un système qu’on peut traduire par « décalage de l’objectif ». Il permet de déplacer l’image projetée sans aucune déformation en intervenant directement sur le bloc optique.
Pour cela, les appareils dotés d’un tel mécanisme disposent d’une, voire deux molettes, lorsque le décentrement de l’image peut être réglé sur l’axe horizontal et l’axe vertical. L’amplitude du mouvement est généralement indiquée en pourcentage sur la fiche technique des appareils. Plus la valeur est grande et plus l’image pourra être décentrée.
Tous les modèles n’offrent pas la possibilité de faire glisser l’image sur les deux axes. Le BenQ W1350, par exemple, se limite à l’axe vertical. De son côté l’Epson EH-TW6600W (vendu 1500 euros environ) peut être réglé sur les deux axes.
Le must se trouve du côté du côté du Sony VPL-VW300ES, à découvrir en vidéo, qui intègre un système motorisé d’une amplitude impressionnante (+ 85% / – 80 %) à la verticale et (+ 31 % / – 31%) à l’horizontale .
Vous avez désormais toutes les cartes en main pour ne pas être déçu par votre appareil lors de son installation.
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