Dans le modèle classique de la télématique, c’est l’utilisateur qui fait toute la démarche de recherche de l’information, du logiciel, ou de l’offre dont il a besoin. C’est lui qui ” tire ” les informations du service ou du réseau.Depuis la généralisation d’ Internet, la standardisation des protocoles, l’unicité du Réseau, son utilisation de plus en plus fréquente pour acheter des produits ou des services, chaque internaute, de plus en plus présent sur le Réseau, se rend de plus en plus identifiable par lui.Les vendeurs ou prescripteurs s’attachent, grâce à certaines de ces informations, à établir son ” profil “, pour mieux savoir ce qui l’intéresse.Le push est donc un nouveau principe selon lequel, plutôt que d’attendre que l’internaute vienne tirer du contenu de tel ou tel site, on se propose d’en pousser vers lui, en fonction soit de ce que l’on sait de lui, soit d’une demande faite explicitement par lui (opt-in, demande d’inscription).Le mécanisme de push le plus simple et le plus utilisé combine la polyvalence du Web et l’universalité du courrier électronique : le vendeur ou le prescripteur envoie par courrier à un sous-ensemble ciblé de ses prospects ou abonnés (dans le cas de l’opt-in) soit une page HTML (ce qui n’est pas prudent car les logiciels clients de messagerie ne sont pas tenus d’interpréter le langage HTML), soit un message textuel normal avec un ou plusieurs liens vers des pages Web.Le push se pratique également en temps réel, principalement dans le cadre des centres d’appels transformés en centres de contact multimédias : par l’intermédiaire du site Web du centre, l’internaute interroge un agent en chat pour obtenir des informations. L’agent peut alors ” pousser ” sur l’écran de linternaute la ou les pages Web qui contiennent ces informations.
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