Les outils de contrôle de la navigation Web des collaborateurs de l’entreprise sont quasiment tous fondés sur des bases d’URL, classées par catégorie à risques (jeux, pornographie, etc.). Ces bases sont renseignées
manuellement par les équipes des éditeurs, et parfois par le biais de moteurs d’analyse, mais toujours en amont.L’américain PureSight a opté pour un filtrage automatisé, mais à la volée : ‘ La page renvoyée par le serveur Web contacté est interceptée par le logiciel PureSight. Son moteur analyse le contenu selon
800 paramètres, tels que la langue, le nombre, la forme et la colorimétrie des images, la répétition de certains mots, etc. ‘, illustre Thierry Souffir, directeur technique de B2B Development, qui représente PureSight en
France. Selon B2B, le délai de traitement serait imperceptible, les liens de la page étant notamment préchargés par le logiciel. Cette approche originale a été intégrée en OEM par FSecure et Allot, ce dernier ayant cependant abandonné la vente de
son boîtier NetPure.
Expliquer l’interdiction
Le moteur ‘ intelligent ‘ de PureSight n’est pas paramétrable. L’administrateur peut, en revanche, le compléter par ses propres listes noires et blanches d’URL et y ajouter des mots clés.
Les téléchargements peuvent aussi être contrôlés selon leur nature, mais pas selon leur taille. ‘ Ce n’est pas un outil de QoS ‘, précise Thierry Souffir.Connecté à un annuaire LDAP, le module Management permet de définir des groupes d’utilisateurs et de leur appliquer des règles, éventuellement par plages horaires. À noter que PureSight peut être utilisé en mode Sonde
(observation), Warn (message d’avertissement aux contrevenants) ou Filtrage (blocage). Les messages comportent trois parties : un en-tête indiquant l’action (interdiction), un contenu (reprenant par exemple la charte
d’utilisation d’Internet dans l’entreprise) et une note expliquant la cause du blocage. En matière de reporting, PureSight inclut quinze requêtes préconfigurées pour MySQL, qui stocke les logs résultants.
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