L’article du Wall Street Journal qui avait fait dévisser l’action Publicis dans les premiers jours de septembre, est déjà loin. Son président, Maurice Lévy, a attendu la présentation des résultats de son groupe, le 10 septembre dernier, pour rassurer la communauté financière. Le résultat d’exploitation du premier semestre ressort en hausse de 2 % à quelque 152 millions d’euros, en ligne avec les prévisions des analystes. Du coup, il devient difficile de mettre en doute les objectifs de marge de l’entreprise sur l’exercice en cours, mais également pour l’année prochaine. Dans ce dernier cas, la marge d’Ebit (résultat d’exploitation) sera de 15 % après l’intégration de l’Américain Bcom3, que Publicis vient de racheter. Le closing de cette opération, attendu fin septembre, fera passer le groupe français au quatrième rang mondial des groupes de communication publicitaire, avec plus de 4,5 milliards d’euros de revenus. Quant au partenariat scellé avec le numéro un japonais Dentsu, il permet à Publicis de se voir grandes ouvertes les portes du marché nippon, et plus largement du continent asiatique. Les résultats du groupe français, et surtout le maintien des prévisions de croissance pour 2003, peuvent laisser percer quelque espoir de reprise. Seul bémol, a prévenu Maurice Lévy : l’éventualité dune guerre en Irak, engagée par les Américains. Laquelle serait une bien mauvaise variable.
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