Tout média confondu, l’an 2000 a été marqué par huit mois de forte croissance, et la publicité s’est établie à 65,2 milliards de francs brut. Dans ce marché, le poids des dot-com dans les investissements plurimédias reste faible, mais non négligeable.En effet, fin septembre 2000, 7 % des investissements publicitaires proviennent des dot-com. Cela représente 4,4 milliards de francs brut. Alors qu’on comptait 2 500 annonceurs actifs identifiés, on est passé d’une moyenne de 18 annonceurs en décembre 1999, à 24 annonceurs par site en juin 2000, pour redescendre à 22 annonceurs en septembre dernier.
Investissements dot-com : baisse aux Etats-Unis, euphorie en Europe
Aux Etats-Unis, selon Zenith Media France, on assiste à une baisse importante des investissements dot-com au deuxième semestre 2000. Cela touche essentiellement les magazines et la radio. En revanche, Internet, qui représente 4 % des investissements publicitaires en 2000, pourrait atteindre 6 % en 2002 et 2003.En Europe, on parle ” d’euphorie publicitaire “, et le phénomène a été largement suivi par les marchés boursiers. Une étude SG Equity Research révèle qu’il faudrait s’attendre à un ralentissement des dépenses publicitaires. A l’origine, sur même plan boursier et publicitaire, l’effet dot-com devrait être compensé par les nouveaux projets de la vieille économie.Selon une étude Ipsos, 92 % des annonceurs interrogés pensent que 2000 est une bonne année. Et 53 % d’entre eux affirment que lancer ou développer des activités sur Internet a été une action prioritaire en 2000. Ils sont 93 % à être confiants dans lavenir et 69 % à considérer comme prioritaire le lancement ou le développement des activités sur Internet pour 2001 et 2002.
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