Facebook a réaffirmé vendredi 15 novembre que ses utilisateurs conservaient le contrôle sur l’usage à des fins commerciales, et notamment publicitaires, des données les concernant.
Publicité surveillée
Les membres de Facebook peuvent notamment voir apparaître sur le site des publicités dites « sociales », où il est précisé qu’un de leurs contacts « aime » le produit concerné, avec sa photo. « Vous avez le contrôle sur les informations partagées dans ce type de publicité », assure Erin Egan, la responsable des questions de protection de données chez Facebook, dans un message publié vendredi sur le blog officiel du groupe.
« Nous respectons absolument vos réglages de confidentialité », souligne-t-elle, relevant que les formes de publicités concernées ne sont visibles que par les personnes que l’utilisateur a aussi autorisées à voir qu’il aimait le produit.
Mme Egan rappelle aussi qu’il est aussi possible de demander purement et simplement à ne pas apparaître dans ce type de publicités. Mme Egan s’exprimait à l’occasion de l’entrée en vigueur de la version définitive d’une mise à jour du document où Facebook explique sa politique de partage des données.
Volonté de clarifier
La première mouture publiée début septembre avait été critiquée notamment par des organisations de défense des libertés sur internet, qui s’étaient inquiétées dans un courrier aux autorités américaines de la volonté de Facebook d’utiliser commercialement les données de ses utilisateurs sans leur consentement.
Mme Egan assure que « rien n’a changé » dans les pratiques de Facebook, que le nouveau document voulait seulement « clarifier » en indiquant notamment plus clairement que les publications des membres peuvent être utilisées à des fins publicitaires. Mme Egan réaffirme aussi que les utilisateurs « sont les propriétaires des contenus publiés » sur le site, et que leurs publications privées ne sont pas partagées avec des tiers sans leur consentement.
Contraint par la justice
La mise à jour des conditions de partage des données par Facebook était intervenue quelques jours après la validation par un juge américain d’un accord amiable par lequel le groupe s’engageait à payer 20 millions de dollars pour mettre fin à un recours l’accusant d’avoir utilisé les mentions « J’aime », les noms ou les portraits d’utilisateurs à des fins publicitaires sans leur consentement.
L’accord prévoyait aussi que Facebook modifie ses règles et donne davantage de contrôle à ses utilisateurs en ce qui concerne l’exploitation potentielle de leurs données dans le cadre de publicités.
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