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Pub en ligne : 2002, l’année de la maturité

Centrales d’achat et régies publicitaires en ligne affichent depuis quelques mois un certain optimisme. Internet fait aujourd’hui partie intégrante des plans médias et séduit de nouveaux annonceurs.

Des régies internes, comme Tiscali ou MSN, annoncent déjà que 2002 sera une bonne année. “Pour le même événement, à une année d’intervalle, nous avons 10 annonceurs contre 3 en 2001 “, explique Béatrice Matlega, responsable marketing France chez MSN.Même constat pour Sandrine Lefebure, responsable marketing de Tiscali. “Notre chiffre d’affaires devrait être supérieur à celui de l’année dernière.”Pour M. Schouman, de la régie 24/7 Realmedia, se sont des secteurs comme le tourisme et la finance, auparavant faiblement présents, qui réalisent aujourd’hui les investissements les plus importants.Une tendance confirmée par Laurent Shummer, directeur des achats de Carat, qui recense beaucoup de clients dans les secteurs bancaires, financiers, du tourisme, mais aussi parmi les fournisseurs d’accès.

Internet séduit de nouveaux annonceurs

Internet compte déjà ses habitués. “Des clients comme Renault, la SNCF ou encore Opodo font des campagnes régulières chez nous “, confie Rodolphe Pelosse, directeur commercial chez Lagardère Active.Mais des annonceurs n’ayant jamais communiqué sur le Net ont également fait leur apparition. La centrale d’achat Zenith Optimédia Interactive estime à 50 % le nombre de nouveaux annonceurs dans son catalogue. “Puma et Rover ont communiqué avec nous pour la première fois cette année “, confie Béatrice Matlega.De nouveaux clients déjà au fait du média Internet et de son impact. “Ils ont une réelle stratégie de marque et de produit “, affirme Rodolphe Pelosse.

Les plus gros sites favorisés

De même, la saisonnalité est de plus en plus importante. “La baisse significative du chiffre d’affaires pendant les mois estivaux montre que nous nous rapprochons du modèle financier des autres médias “, détaille Sandrine Lefebure.Pourtant, certains préfèrent rester prudents. “Nous ne savons pas encore si les frémissements perçus sont dus à l’effet “rentrée” ou s’il s’agit d’une reprise de fond “, avoue David Bernard, directeur général de la régie Hi-Média.

“Nous n’avons pas de visibilité sur le marché. Les annonceurs ne passent que peu de contrats à long terme, sur six mois ou un an “, ajoute-t-il.Mais l’embellie profite surtout aux plus gros sites. ” Les centrales d’achat et les annonceurs investissent plus dargent mais financent des campagnes sur peu de supports : 4 sites au lieu de 10, auparavant “, développe Michel Juvillier, responsable des ventes publicitaires de MSN. Les sites de moyenne envergure devront attendre leur tour.

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Valérie Siddahchetty